Le porcelet âgé de deux semaines peut être protégé contre le SDRP avec le vaccin vivant

Intervet a obtenu, en fin d’année dernière, une extension d’AMM pour son vaccin vivant Porcilis® PRRS contre le syndrome dysgénésique respiratoire porcin (SDRP ou PRRS selon l’abréviation anglaise). L’AMM valide désormais une diminution de l’âge minimal de la vaccination qui passe de six à deux semaines. Cette vaccination en maternité permet de protéger le porcelet pendant la phase toujours difficile du postsevrage. La baisse de l’âge de la vaccination s’accompagne d’une augmentation de la période de protection. Elle est désormais de vingt-quatre semaines (presque six mois) au lieu de quatorze. L’animal vacciné à deux semaines d’âge est donc correctement protégé pendant toute la période d’engraissement, jusqu’à l’abattage.

Selon les résultats des essais vaccinaux menés en élevage, la vaccination des porcelets à partir de deux semaines d’âge permet de diminuer les signes cliniques respiratoires et la mortalité en postsevrage et à l’engraissement. Elle améliore aussi la croissance pondérale postsevrage et l’homogénéité des poids observés. Dans les essais, le gain moyen quotidien (GMQ) est augmenté de 30 g/j sur la phase d’engraissement et la mortalité est diminuée de deux points.

En outre, la vaccination à deux semaines d’âge permet d’envisager la vaccination des jeunes porcelets et des truies en maternité et de combiner, au cours de la même séance, la vaccination SDRP avec celle contre d’autres valences : Mycoplasma hyopneumoniae principalement.

En France, ce vaccin vivant est le seul dont l’AMM valide un emploi chez les porcs destinés à l’engraissement, ainsi d’ailleurs que chez les reproducteurs. Deux autres vaccins SDRP, inactivés, Progressis® (Merial) et Ingelvac® PRRS KV (Boehringer Ingelheim), sont indiqués chez les truies et les cochettes, mais pas en engraissement.