Seulement six cas de « vaches folles » sont confirmés cette année

Un cas d’encéphalopathie spongiforme bovine (ESB) vient d’être détecté. Il s’agit d’une vache de race montbéliarde. Agée de neuf ans, elle est issue d’un troupeau de Grésin (Savoie), a indiqué la préfecture de Savoie le 10 octobre dernier. L’animal a été dépisté à l’équarrissage, dans le cadre de la surveillance des animaux à risque. Il s’agit du sixième cas d’ESB déclaré en France depuis le début de l’année. Les cinq précédents diagnostics positifs concernent une vache de race montbeliarde âgée de sept ans (Loire), une vache croisée de treize ans (Territoire de Belfort), une charolaise âgée de douze ans (Yonne), une prim’holstein de sept ans (Mayenne) et un taureau de race charolaise âgé de cinq ans et demi (Creuse). La surveillance de la maladie repose sur trois dispositifs : une surveillance dite passive, fondée sur les suspicions cliniques des praticiens ; un dépistage systématique réalisé à l’équarrissage chez les animaux à risque ; un dépistage à l’abattoir concernant les animaux de plus de trente mois. Cette surveillance active effectuée à l’équarrissage et à l’abattoir s’appuie sur l’utilisation de tests de diagnostic rapides.

Le nombre de “vaches folles” ne cesse de décroître en France : 274 cas confirmés en 2001, 239 en 2002, 137 en 2003, 54 en 2004 et 31 en 2005. Peut-être le pays observe-t-il ses derniers cas d’ESB. Désormais, l’inquiétude porte davantage sur la présence de la maladie chez les petits ruminants. En effet, un cas a été diagnostiqué chez une chèvre en janvier 2005. Depuis, la surveillance des encéphalopathies spongiformes subaiguës transmissibles (ESST) chez les petits ruminants a été renforcée.