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Filières. Conjoncture porcine
Actualité
Auteur(s) : Nathalie Devos
En mai dernier, avec 14,9 millions de porcs, le cheptel porcin français était en baisse de 1,4 % par rapport à 2005, selon les premiers résultats communiqués par le Service central des enquêtes et études statistiques (SCEES) du ministère de l'Agriculture. Cette diminution, qui fait passer le cheptel sous le seuil des 15 millions de têtes, est plus marquée que celles des trois dernières années. Le déclin restait alors inférieur à 0,4 %.
Les jeunes porcs de 20 à 50 kg sont les plus touchés, avec 2,31 millions d'animaux en mai 2006 au lieu de 2,47 en mai 2005, soit une baisse de 6,8 % de leur effectif.
Pour sa part, le nombre des porcelets en postsevrage évolue peu (- 0,1 %), mais celui des porcelets non sevrés diminue de 2,9 % (1,87 million au lieu de 1,93).
Le cheptel des truies (cochettes comprises) poursuit également sa diminution, passant sous la barre de 1,3 million de têtes (1,29 contre 1,31 en 2005). La baisse est de 1,3 %, soit presque équivalente à celle observée entre 2005 et 2004 (- 1,5 %). Les truies allaitantes sont les plus touchées, puisqu'elles sont en retrait de 5,9 % (233 000 animaux au lieu de 248 000 l'année précédente).
Les porcs à l'engrais sont épargnés par la baisse générale. En effet, leur nombre est en augmentation de 0,6 %, soit 30 000 porcs en plus entre mai 2005 et mai 2006. Leur effectif s'établit à 5,79 millions de têtes en mai 2006 contre 5,75 l'an passé. Les animaux de 110 kg et plus sont ceux qui enregistrent la progression la plus forte (+ 2,8 %). Elle est tout de même moindre que celle notée les années précédentes, ce qui pourrait augurer d'un ralentissement de l'alourdissement des carcasses, selon le ministère de l'Agriculture. Ce dernier ajoute que cette baisse des effectifs porcins en France annonce des chutes de production pour le reste de l'année. Concernant les verrats, la diminution des effectifs s'établit à 7,8 % (18 000 têtes en mai 2006 au lieu de 20 000 l'année précédente).
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