Comment jugez-vous la qualité de la communication avec votre DSV ?

L’insuffisance de personnel constitue un bémol

Je suis associé dans un cabinet spécialisé dans le conseil et le suivi d’élevages intensifs aviaires, cunicoles, porcins et, dans une moindre mesure, bovins. A ce titre, j’entretiens des rapports fréquents avec les trois Directions des services vétérinaires (DSV) dont dépend notre structure. Les moyens de communication (fax, courriels, SMS, etc.) qu’elles utilisent leur permettent de prendre fréquemment et rapidement contact avec nous. Nous recevons régulièrement des textes législatifs et des informations concernant l’évolution sanitaire lors d’épidémies. Nous sommes également conviés à consulter certaines références sur l’Internet, si le sujet abordé nous concerne. Lors de l’épisode d’influenza aviaire notamment, des réunions de concertation ont été organisées sur le terrain pour définir les mesures à prendre, savoir comment être techniquement efficace et respecter la législation, mais également afin que les mesures prises ne pèsent pas trop lourd, économiquement, sur les éleveurs.

J’exerce dans une région où la production intensive occupe une place importante. Aussi, les DSV dont nous dépendons sont-elles constituées de professionnels compétents et réactifs. Il est pour nous fort agréable de pouvoir dialoguer avec des collègues qui, comme nous, sont spécialisés dans un domaine de production. Un petit bémol cependant, au sein d’une même région, l’interprétation des divers textes n’est pas harmonisée entre les différentes DSV. De même, on peut regretter l’insuffisance de personnel et de moyens financiers, ce qui engendre parfois des temps d’action allongés. Les vétérinaires de terrain doivent aller à la rencontre des vétérinaires des DSV, cela permet d’instaurer un dialogue qui, nous avons pu le constater, se révèle positif pour tous, notamment pour nos clients, qui apprécient que l’on puisse ainsi défendre leurs intérêts tout en respectant la législation sanitaire.

Une communication améliorée depuis l’ESB

J’exerce dans une structure mixte. Notre type d’activité, dont la rurale représente les deux tiers, implique des contacts fréquents avec notre Direction des services vétérinaires (DSV). Ainsi, une fois par semaine en moyenne, elle nous faxe des documents réglementaires (textes de lois, annonces de l’émergence de nouvelles affections comme la grippe aviaire ou, actuellement, la fièvre catarrhale du mouton). Ces textes sont systématiquement accompagnés d’un document synthétique rédigé par ses soins. Cela nous permet de nous tenir au courant rapidement des grandes lignes, et de relire plus attentivement les textes officiels par la suite si nous nous sentons concernés.

Ces échanges réguliers avec notre DSV font suite à une demande des vétérinaires creusois. Nous sommes peu nombreux et nous organisons deux réunions annuelles. Elles rassemblent des représentants de tous les cabinets et des membres de la DSV. Nous entretenons ainsi des liens privilégiés avec ses vétérinaires et ses techniciens, que nous connaissons tous personnellement.

Lors de l’émergence de l’encéphalopathie spongiforme bovine (ESB), la communication n’était pas aussi efficace. Certains de nos clients étaient informés par la presse locale avant nous. Nous avons donc réagi en demandant à la DSV d’être avertis en amont. Depuis, nous sommes prévenus, sous réserve de confidentialité, avant même la confirmation officielle des cas. Il nous arrive aussi de contacter la DSV pour obtenir des informations diverses. Nous n’avons jamais eu aucun problème pour les joindre et nous obtenons rapidement des réponses à nos questions. Il n’en est peut-être pas de même dans d’autres département mais, dans la Creuse, nos échanges sont extrêmement fréquents et de qualité.

Nous apprécions la disponibilité de nos divers interlocuteurs et l’existence d’une permanence

Mes contacts avec la Direction des services vétérinaires (DSV) des Ardennes sont fréquents. Divers moyens de communication sont utilisés par notre DSV pour prendre contact avec les praticiens, comme le téléphone ou le fax en cas d’urgence et les courriels pour la routine, notamment en ce qui concerne toute transmission d’informations épidémiologiques ou de textes réglementaires.

Nous les recevons le plus souvent accompagnés de commentaires et d’explications utiles.

De notre côté, lorsque nous souhaitons joindre la DSV, nous apprécions la disponibilité et la rapidité avec laquelle nos interlocuteurs agissent. A ce titre, l’exemple de la fièvre catarrhale ovine est parlant. La gestion de la crise par la DSV a permis une bonne réactivité des praticiens du département. Par ailleurs, nous apprécions qu’une permanence soit assurée les nuits, les week-ends ainsi que les jours fériés, tout au long de l’année en cas de suspicion de maladie légalement réputée contagieuse (MLRC), ce qui est rassurant pour les praticiens d’une part, et sécurisant pour les éleveurs d’autre part. La communication avec notre DSV est donc excellente, nous disposons d’interlocuteurs à l’écoute et particulièrement réactifs.