Les praticiens s’adaptent facilement aux besoins de leurs clients

La dynamique de la profession vétérinaire au Royaume-Uni est stable, selon un rapport du Royal College of Veterinary Surgeons (RCVS, équivalent de l’Ordre) daté du 21 avril dernier, par rapport au précédent, réalisé en 2002. Selon la présidente, Lynne Hill, l’impact de « la féminisation de la profession » est beaucoup moins marqué que prévu. Une diminution du temps de travail ou encore des arrêts de travail des praticiennes étaient attendus. Or le nombre de vétérinaires à temps partiel a augmenté de 2 % par rapport à 2002. Toutefois, seulement 23 % des praticiens indépendants ou associés sont des femmes, ce qui souligne leur réticence à s’investir dans une clinique.

La moyenne hebdomadaire de travail pour un temps plein est de 42,8 heures (au lieu de 51,6 en 2002). Pourtant, 37 % des vétérinaires pensent encore qu’un meilleur équilibre du temps de travail améliorerait leur quotidien. Les heures de garde ont également baissé, avec en moyenne 21,6 heures par semaine (27,3 en 2002). Cette diminution est toutefois à relativiser, car 22 % des praticiens interrogés ne comptent pas dans cette catégorie les horaires décalés faisant partie des services de la clinique.

La plupart des vétérinaires britanniques sont praticiens (91 % au lieu de 80 % en 2000). Un questionnaire leur a été envoyé pour connaître la répartition de leur temps entre les diverses espèces et activités et la comparer aux données de 2001. Sans surprise, le temps dévolu aux chats, lapins, chevaux et au management augmente. Parallèlement, celui accordé aux chiens, bovins, moutons, volailles, à l’hygiène des viandes et à l’inspection de l’hygiène des locaux diminue. En revanche, aucune modification n’est enregistrée pour les oiseaux, les porcs et la filière piscicole. La pratique vétérinaire s’adapte aisément aux changements de besoins dans ces domaines. Une nouvelle enquête, prévue en 2011, confirmera ou non ces évolutions.

• Source : www.rcvs.org.uk