Le sous-type H7N3 est retrouvé dans des élevages anglais

La présence du sous-type H7N3 de l’influenza aviaire dans un élevage de volailles du comté de Norfolk, à l’est de l’Angleterre, a été confirmée le 28 avril dernier par le ministère de l’Agriculture britannique (Defra). Les tests réalisés indiquent qu’il s’agit d’une forme faiblement pathogène du virus. Des analyses complémentaires effectuées chez des volailles dans deux autres élevages situés dans le même comté ont révélé la présence de cette même souche, une information confirmée par le gouvernement britannique, le 29 avril. L’abattage des volailles des trois exploitations a été décidé par précaution. Un périmètre de sécurité d’un kilomètre est mis en place autour de chaque élevage touché.

Selon Debby Reynolds, chef des services vétérinaires britanniques, il est possible que d’autres exploitations soient infectées par ce sous-type. Une enquête est actuellement en cours pour déterminer l’existence de liens ou de mouvements entre les élevages où l’infection est confirmée.

Le ministère de l’Agriculture britannique rappelle que la présence du virus de l’influenza aviaire de sous-type H7N3 a été rapportée aux Etats-Unis, au Canada et en Italie durant les dernières années.

Si la souche détectée au Royaume-Uni est une forme faiblement pathogène (IAFP), la surveillance reste de mise. En effet, les virus IAFP de sous-types H5 et H7 ont plus de facilité que les autres à muter en une forme hautement pathogène. Une étude (Munster et coll., 2005) montre que de nombreux canards colverts peuvent être porteurs de ces virus de faible virulence, mais qui pourraient être les ancêtres des souches virales d’influenza aviaire hautement pathogène responsables d’épizooties en Europe, en raison des faibles différences observées dans la génétique et l’antigénicité des diverses souches.

• Source : ministère de l’Agriculture britannique.