Un tiers des vétonautes mettent des articles de la presse professionnelle à la disposition de leurs clients

24 % des confrères et des consœurs interrogés sur Planete-vet déclarent qu’ils mettent à la disposition des propriétaires des articles issus de la presse professionnelle concernant les animaux dans les salles d’attente. Il s’agit le plus souvent d’articles pratiques, comme le tableau des assurances pour chiens et chats, ou généraux, sur des maladies dont les clients connaissent le nom. Les sujets ne doivent pas être trop techniques, car à chacun sa formation, sa technicité et son jargon.

11 % des vétérinaires qui se sont exprimés proposent en plus des articles socio-professionnels, pour sensibiliser les propriétaires à la réalité, bonne ou mauvaise, des différentes facettes de la profession. La pertinence de cette démarche se discute. En effet, ce type d’informations peut leur faire prendre conscience que le métier de vétérinaire, s’il est épanouissant, n’en est pas moins soumis à des contraintes réglementaires et financières, au même titre que d’autres. Revers de la médaille, le message peut être mal compris, mal passer et se retourner contre le praticien (« De qui se moque-t-on ? On ne va pas les plaindre »).

Proposer des magazines récents et variés, sans oublier d’y jeter un coup d’œil auparavant

Peut-être pour ces raisons, 65 % des confrères et consœurs ne proposent pas d’articles issus de la presse professionnelle et préfèrent en général ne soumettre aux clients que les “classiques à potins” et toutes sortes de revues grand public. Ce type de lecture rencontre toujours du succès dans les lieux d’attente. Tant mieux, car rares sont les personnes qui ne se plaignent pas du temps à patienter entre leur arrivée et leur passage en salle de consultation. Il convient donc d’apporter un soin particulier à la décoration et aux distractions offertes en salle d’attente. Les magazines grand public sont lus, car ils s’inscrivent dans l’existence quotidienne où de petites choses règlent la manière de vivre et d’agir de chacun. Donnant trucs, astuces et bonnes adresses, ils sont proches des préoccupations journalières de la population. Toutefois, pour que la lecture en salle d’attente ne se retourne pas contre celui qui la propose, mieux vaut éviter les sujets qui peuvent heurter la sensibilité comme l’argent, la religion et la politique. En outre, il est préférable de proposer des numéros récents, variés et destinés à la fois à la gent féminine et masculine. Enfin, il est utile de jeter un coup d’œil au contenu avant de le mettre à la disposition des clients. En effet, certains articles issus de revues de protection animale tiennent parfois des propos diffamatoires sur les vétérinaires, les accusant d’être mercantiles. Alors autant ne pas tendre le bâton pour se faire battre…