Le ministre de l’Agriculture appuie la politique de la SNGTV

Dominique Bussereau n’a pas annoncé de “scoop” aux praticiens. Néanmoins, sa seule présence a constitué un geste politique fort. En effet, c’est la première fois que la Société nationale des groupements techniques vétérinaires (SNGTV) accueille un ministre de l’Agriculture lors de son assemblée générale. En un petit quart d’heure de discours⁽¹⁾, le ministre a d’abord félicité la fédération, qui constitue « un réseau partenaire de premier plan », et l’ensemble des praticiens pour leurs actions menées dans le cadre de la lutte contre l’influenza aviaire.

« Un réseau vétérinaire dense, diversifié, compétent, fortement impliqué dans le domaine des animaux de rente, susceptible d’assurer une épidémiosurveillance efficace » est indispensable, a-t-il insisté. Pour cela, « les vétérinaires doivent prendre les initiatives nécessaires pour retrouver leur place et fournir les services attendus par les éleveurs ». La solution doit donc venir des praticiens, estime Dominique Bussereau, qui a notamment évoqué l’importance des visites de contrôle et de dépistage de maladies non réglementées, des visites de bilan sanitaire dans le cadre du décret “prescription-délivrance”, du bilan sanitaire volontaire, etc. Néanmoins, il a précisé que les pouvoirs publics accompagneront les praticiens dans ces démarches. Il approfondira également d’autres pistes, comme la visite sanitaire annuelle dans les élevages bovins, qui « pourrait être amenée à se développer dans d’autres filières, notamment porcine et aviaire ». Par ailleurs, le ministre a appuyé les propositions de la SNGTV : la création de brigades mobiles de soutien aux services vétérinaires et la participation de la fédération aux travaux relatifs au “paquet hygiène”.

• (1) Discours disponible sur le site du ministère (www.agriculture.gouv.fr).