L’organisation de la lutte antidopage est confiée à l’Agence française

Un projet relatif à la lutte contre le dopage et à la protection de la santé des sportifs vient d’être voté en seconde lecture sans modification à l’Assemblée nationale, le 23 mars dernier. Même si le ministère des Sports a lancé une consultation tardive sur ce texte auprès des représentants intéressés de la filière équine, il cède donc la responsabilité de l’organisation de la lutte antidopage, pour les fédérations agréées, à la nouvelle Agence française de lutte contre le dopage. Ainsi, pour les sports équestres, la nouveauté vient de leur rattachement aux sports des athlètes humains, avec également un transfert de responsabilité – auparavant assurée par la Fédération française d’équitation (FFE) dont les derniers mois ont été chaotiques – à l’Agence française.

« Cela constitue un changement sur un plan administratif, car en pratique, il y aura peu de modifications », estime Yves Bonnaire, responsable du laboratoire des courses hippiques (LCH) de Verrières-le-Buisson (Essonne). Les relations avec cette agence restent à définir, notamment le choix du laboratoire qui se fera à partir d’une liste agréée par le ministère. « La gestion du dopage chez l’animal présente des particularités marquées par rapport à l’homme, et l’agence montre une volonté d’intégrer des professionnels de la santé animale », poursuit Yves Bonnaire. Toutefois, même si les changements sur le terrain ne sont pas majeurs et « davantage sensibles au niveau disciplinaire, nous restons vigilants pour l’avenir ».