L’enrichissement des prairies en sélénium se répercute chez les bovins - La Semaine Vétérinaire n° 1209 du 14/01/2006
La Semaine Vétérinaire n° 1209 du 14/01/2006

Métabolisme et alimentation des ruminants

Formation continue

RURALE

Auteur(s) : Jean-Pascal Guillet

L’utilisation d’engrais enrichis en sélénium (Se) permet d’en augmenter les teneurs dans les aliments et d’obtenir des valeurs normales de cet élément chez les animaux. Des chercheurs ont abouti à cette conclusion lors d’une étude menée depuis octobre 2002, et toujours en cours, dans un troupeau allaitant de race blanc-bleu-belge de la station de l’université de Liège.

Les animaux sont répartis en deux catégories : un lot témoin et un groupe Se. De l’engrais azoté, enrichi ou non en sélénium sous forme de sélénate, est appliqué sur les prairies destinées au pâturage et/ou à la production d’ensilage d’herbe, ainsi que sur les champs servant à la culture de l’escourgeon et du maïs. Dans le lot témoin, les fumures utilisées ne contiennent pas de sélénium. Dans les prés destinés à la fauche, 3 g/ha de Se sont appliqués en début de saison et après chaque coupe. Dans les prairies pâturées, 3 g/ha de Se sont épandus avec chaque administration d’engrais. 6 et 4 g/ha de Se sont joints aux deuxième et troisième applications d’azote sur les cultures d’escourgeon. 8 g/ha sont appliqués lors du semis du maïs.

Dans le groupe Se, la concentration sélénique érythrocytaire augmente fortement

Les résultats sont issus de trois périodes hivernales et de deux saisons de pâturage. A la suite de l’utilisation d’engrais enrichi en sélénium, ses teneurs sont augmentées par 4,8 dans l’herbe pâturée, par 3,5 dans l’ensilage d’herbe, par 6,5 dans l’escourgeon et par 3,8 dans l’ensilage de maïs.

La concentration sélénique érythrocytaire reste basse (27,2 µg/l) et stable durant tout l’essai chez les vaches du lot témoin. Elle commence à augmenter dès la fin du premier hiver dans le groupe Se. Ensuite, durant la première période de pâturage, cette concentration progresse fortement pour atteindre un plateau à 80 µg/l. Elle diminue alors durant la deuxième période hivernale pour parvenir à une concentration moyenne de 55 µg/l. Le même schéma se répète lors des deux saisons suivantes.

  • Source : J.-F. Carabaux et coll. : « Variations des teneurs en sélénium dans les aliments pour bovins et statut sélénique des animaux », Rencontres recherches ruminants, les 7 et 8 décembre 2005, Paris.

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