L’acquisition d’une imprimante laser se justifie lors d’utilisation intensive - La Semaine Vétérinaire n° 1208 du 07/01/2006
La Semaine Vétérinaire n° 1208 du 07/01/2006

Equipement informatique

Gestion

S’ÉQUIPER

Auteur(s) : Sébastien Le Gaillard

La baisse récente du prix des imprimantes laser couleur permet aujourd’hui d’investir plus facilement dans ce type d’équipement. Le coût des consommables est déterminant dans le choix du modèle.

Une imprimante laser est constituée d’une source lumineuse (rayonnement laser), d’un système optique (miroir pivotant), d’un tambour photosensible (dont le périmètre correspond à la longueur d’une page), d’une réserve d’encre en poudre (ou toner) et d’un système de séchage de l’encre (ou four).

Le principe de son fonctionnement est relativement simple. Le laser illumine la surface photosensible du tambour afin d’y créer un champ électrostatique correspondant aux caractères ou à l’image à imprimer, puis l’encre en poudre est attirée sur le tambour pour se répartir selon ce champ électrostatique. La feuille de papier est ensuite appliquée sur le tambour et l’encre est transférée sur la feuille. Dernière étape, le séchage de la feuille dans le four permet de fixer l’encre.

Dans une imprimante laser couleur, ce mécanisme se répète quatre fois pour composer une image (en couleur) à partir des quatre tons de base de l’imprimerie (cyan, noir, magenta et jaune). Elle dispose donc de quatre cartouches de toner distinctes. Il existe des imprimantes couleur “monopasses” et “quatre passes”. Les premières renferment un tambour pour chaque cartouche de toner, alors que les secondes contiennent un seul tambour pour les quatre toners. Une impression sur un modèle quatre passes est donc au moins quatre fois plus lente que sur une imprimante monochrome comparable.

Le constructeur Oki a développé une technologie proche du laser, la LED (Light Emitting Diodes, ou diodes électro-luminescentes), où la source lumineuse est une barre de LED. A la différence du laser, cette technique n’inclut pas de système optique à base de miroir, ce qui la rend certainement plus fiable.

Le choix de l’imprimante laser se justifie pour un volume d’impression conséquent

Comparée à la technologie du jet d’encre, celle du laser présente de nombreux avantages : elle est plus rapide et la qualité de l’impression est supérieure. L’autonomie élevée des toners (trois à quatre mille pages) diminue fortement le coût d’impression calculé à la feuille, qui est inférieur à celui des imprimantes à jet d’encre. Cependant, le prix d’achat est assez élevé. En outre, la première page ne s’imprime qu’après un délai d’attente non négligeable, correspondant au temps de préchauffage. L’imprimante laser est par ailleurs plus bruyante, en raison de son système de ventilation pour le refroidissement. Le choix du laser se justifie donc pour un volume d’impressions assez conséquent, notamment lors de mailings (facturation, relances). En outre, pour l’impression des photographies, le laser n’égale pas encore la précision de la technologie du jet d’encre, qui reste l’exclusivité des imprimantes labellisées “photo”.

Système d’exploitation, mémoire vive et interface sont quelques éléments à étudier

Dans un premier temps, les performances de l’imprimante sont à évaluer. Elles se mesurent à la vitesse d’impression (en noir et en couleurs), au temps de préchauffage, à la qualité d’impression (résolution) et à l’autonomie des toners. Il faut aussi tenir compte de la mémoire RAM de l’imprimante, qui sert de “tampon” entre l’ordinateur et l’impression proprement dite. Si elle est insuffisante, l’ordinateur qui a demandé l’impression reste “bloqué” pendant le traitement des tâches.

Le système d’exploitation est également à étudier. En effet, une imprimante laser ne fonctionne pas nécessairement avec tous les systèmes d’exploitation. Chaque constructeur développe les pilotes nécessaires à la gestion de l’impression sur un système donné.

Le langage de description de page est aussi un critère technique à prendre en considération. Il existe trois grands types de langage : le postscript (norme Adobe), le PCL et les langages propriétaires (GDI, WPS, etc.). La plupart du temps, les imprimantes d’entrée de gamme ne gèrent qu’un langage propriétaire (parfois uniquement compatible avec Windows). Le nombre de langages supportés augmente avec l’évolution des modèles, assurant une compatibilité avec plusieurs systèmes d’exploitation (PCL pour Linux par exemple) et l’utilisation de certaines fonctionnalités propres à des logiciels graphiques (langage postscript).

D’autres caractéristiques, indépendantes du système d’exploitation, améliorent le quotidien, comme les possibilités d’extension de la mémoire RAM, les caractéristiques des bacs à papier (nombre, grammage maximal supporté, capacité en termes de feuilles), la gestion du recto/verso.

Il convient également de veiller à la compatibilité et aux performances des interfaces. Dans ce domaine, les modèles disposent au minimum d’une connexion parallèle ou USB 2.0 pour un branchement direct à l’ordinateur. Il est possible de partager une imprimante reliée via un port parallèle ou USB (à un PC) au sein d’un réseau local, à condition que le PC reste toujours allumé (serveur d’impression). Pour être réellement indépendante et contrôlable à partir de tout ordinateur du réseau local, l’imprimante doit disposer d’une interface réseau filaire (Ethernet) ou sans fil (Wi-Fi).

Le remplacement des toners peut dépasser le prix de l’imprimante neuve

L’impression laser couleur s’est beaucoup démocratisée et devient abordable avec des modèles d’entrée de gamme pour environ 300 €. L’imprimante est livrée avec un jeu de toners (quatre couleurs).

L’attention de l’acheteur doit en fait se porter sur les consommables (toner) et les pièces détachées (tambour, four). En effet, le coût du remplacement des quatre toners peut dépasser le prix de l’imprimante neuve pour les modèles de base. Quant au tambour ou au four, ils valent entre 150 et 200 €, main-d’œuvre non incluse. Celui qui opte pour ce type d’imprimante peut donc être tenté d’utiliser le jeu de toners fourni lors de l’achat, puis de remplacer tout simplement l’imprimante quand il n’y a plus d’encre (au bout de quatre mille pages, soit environ un à quatre ans selon le nombre de feuilles imprimées quotidiennement et leur taux de remplissage).

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