Retrouvez tous vos contenus sur mobile avec l'application du Point Vétérinaire.
Téléchargez gratuitement l'application !
Retrouvez tous vos contenus sur mobile avec l'application du Point Vétérinaire.
Téléchargez gratuitement l'application !
Entre nous
QU’EN PENSEZ-VOUS ?
Auteur(s) : Jean-Pascal Guillet
L’objectif de la Direction générale de l’alimentation (DGAL) est que la formation à l’influenza aviaire, qui débute en janvier prochain, intéresse au moins un vétérinaire sanitaire de chaque cabinet concerné par les élevages de volailles. Il devrait être atteint. En effet, près de la moitié des confrères (45,6 %) interrogés via un sondage sur le site Planetevet.com, souhaitent y participer. Les praticiens qui exercent une activité mixte ou hors sol, plus au contact d’élevages aviaires, sont logiquement plus intéressés par la formation (60,7 %) que leurs confrères canins et équins (35,3 %).
L’administration souhaite que les vétérinaires soient formés d’ici à la fin février, période à risque en raison du retour des oiseaux migrateurs.
L’opération sera calquée sur celle dédiée à la fièvre catarrhale, qui s’est achevée voici quelques semaines. Ainsi, des réunions délocalisées, animées par des formateurs de la Société nationale des groupements techniques vétérinaires (SNGTV), auront lieu dans toute la France. Les participants seront rémunérés dans le cadre d’un forfait auquel s’ajouteront des indemnités kilométriques.
Les praticiens sont les premiers remparts face à l’apparition d’éventuels cas d’influenza aviaire en France. Ils sont régulièrement soumis aux interrogations de leurs clients, certains n’hésitant pas à leur apporter le moindre oiseau trouvé mort. La formation devrait permettre de préciser la marche à suivre lors de suspicion et de confirmation d’un foyer.
Les confrères sont déjà sur le pied de guerre, puisqu’une visite réalisée par le vétérinaire sanitaire est prévue dans les élevages avicoles qui n’ont pas mis en application le confinement des oiseaux. Cette mesure, qui concerne vingt-six départements français, a récemment été prolongée jusqu’au 31 mai prochain. La vigilance est également de mise chez les médecins.
Sur son site Internet (1), le ministère de la Santé leur indique ainsi la conduite à tenir « devant des cas possibles de grippe à nouvelle souche de virus grippal sans transmission interhumaine », mais également « devant un foyer d’influenza aviaire à virus hautement pathogène et à risque établi de transmission humaine lors d’une épizootie en France ou dans les régions limitrophes ».
Cela se fera sans moi
Etant donné la reconnaissance que le gouvernement a témoignée à ses vétérinaires sanitaires, en particulier lors de la dernière crise de la fièvre aphteuse, je n’ai aucune motivation pour aller de nouveau jouer au “petit soldat” aux ordres d’un Etat qui nous encense en cas de besoin, mais qui sacrifie sa “piétaille” sur l’autel des restrictions budgétaires. A moins qu’il ne s’agisse de basses considérations électorales par rapport aux syndicats agricoles.
Jean-Baptiste CourtoisEnfin une formation !
Il serait temps qu’une formation sur l’influenza aviaire ait lieu ! Dans notre pays, c’est toujours le même cirque : d’abord le battage médiatique, puis la formation de ceux qui sont en première ligne sur le terrain. Attention, car la “piétaille” pourrait un jour se lasser et finir par se rebiffer.
Les nouvelles générations ne seront peut-être pas aussi patientes et complaisantes que les anciennes.
Jean-Philippe PapyUne formation serait utile
Professionnellement, je n’ai aucun rôle de vétérinaire sanitaire ni même de conseil auprès des éleveurs de volailles. Néanmoins, je suis bénévole dans un centre de soins pour les oiseaux sauvages, donc en première ligne pour ce genre d’affections. Nous nous sommes déjà renseignés auprès de nos interlocuteurs habituels, comme le laboratoire départemental d’analyses, mais j’apprécierais de suivre en plus une formation sérieuse sur l’influenza aviaire !
Laurence TavernierNouveau : Découvrez le premier module
e-Learning du PointVétérinaire.fr sur le thème « L’Épanchement thoracique dans tous ses états »
L’ouvrage ECG du chien et du chat - Diagnostic des arythmies s’engage à fournir à l’étudiant débutant ou au spécialiste en cardiologie une approche pratique du diagnostic électrocardiographique, ainsi que des connaissances approfondies, afin de leur permettre un réel apprentissage dans ce domaine qui a intrigué les praticiens pendant plus d’un siècle. L’association des différentes expériences des auteurs donne de la consistance à l’abord de l’interprétation des tracés ECG effectués chez le chien et le chat.
En savoir plus sur cette nouveauté
Découvrir la boutique du Point Vétérinaire
Retrouvez les différentes formations, évènements, congrès qui seront organisés dans les mois à venir. Vous pouvez cibler votre recherche par date, domaine d'activité, ou situation géographique.
Recevez tous les jours nos actualités, comme plus de 170 000 acteurs du monde vétérinaire.
Vidéo : Comment s'inscrire aux lettres d'informations du Point Vétérinaire
