Les étudiants accueillent la rentrée de transition de façon contrastée - La Semaine Vétérinaire n° 1195 du 24/09/2005
La Semaine Vétérinaire n° 1195 du 24/09/2005

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Auteur(s) : Marine Neveux

Chaque école met en œuvre ses propres modalités pratiques.

La rentrée des classes n’est pas appréhendée de la même façon par tous les étudiants, mais le contexte peut aussi ne pas être le même d’une école à l’autre. En effet, la transition revêt des applications différentes selon les établissements. « A quoi cela sert-il d’aligner notre enseignement sur l’Europe si chaque école effectue sa réforme dans son coin ? », ironise une étudiante. « Nous partons en stage de mi-novembre jusqu’à février. Pendant ces trois mois, nous ne pourrons pas établir de contact avec les nouveaux venus, ce qui scinde la promotion. En outre, de début octobre à mi-novembre, les semaines de cours risquent d’être mises bout à bout. Quant au deuxième semestre, l’emploi du temps n’est pas encore établi », poursuit un étudiant d’Alfort. Quelques jeunes regrettent ainsi de devoir partir en stage aussi longtemps, d’autres de ne pouvoir réaliser des stages en clinique, d’autres encore de n’avoir qu’une approche tardive des services de soins… Mais il est difficile de répondre parfaitement aux souhaits de chacun, car cette année devait bien être celle d’une transition.

Celle-ci s’engage donc sur un plan technique au niveau de l’enseignement dispensé, mais aussi sur un plan humain, car cette rentrée voit la réunion progressive de deux “groupes” d’étudiants qui vont former une seule promotion. « Nous avons fait en sorte de mélanger les deux promotions lors de la semaine d’accueil, explique Marianne Depecker, présidente du bureau des élèves à l’école de Lyon. L’enseignement est désormais organisé en modules. Ainsi, les anciens poulots abordent le programme sous un angle différent. » Le rythme des cours change également : « Il est intensif pour les nouveaux venus, mais la répartition qui alterne travaux dirigés et cours magistraux dans une même demi-journée le rend plus adapté au nouveau cursus », ajoute Marianne Depecker. En outre, les étudiants bénéficient d’heures de cours qui correspondent à un travail personnel à la maison, comme l’avait envisagé le ministère.

« Nous savions que cela allait changer et nous y étions préparés. Ainsi, nous l’avons mieux accepté, car nous avons suivi la préparation en concertation avec le corps enseignant lors de nombreuses réunions l’an passé, conclut Marianne Depecker. Tout le monde a fait un effort et ce nouveau cursus donne un coup de jeunesse motivant. »

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