Quel est votre rôle dans la mise en valeur des produits et des services proposés par la clinique ?

Des conseils en réponse aux attentes

Céline Ropital, ASV dans le Nord.

Mon rôle est de communiquer sur nos nombreux services, en expliquant leurs bienfaits. J’insiste, par exemple, sur l’intérêt d’une alimentation riche en chondroprotecteurs chez un animal âgé, arthrosique ou dysplasique. Pour la prise en charge du surpoids, j’explique que la ration diététique prescrite permet la perte pondérale sans fonte musculaire et doit être calculée au gramme près, en maintenant une activité physique régulière. Ce conseil en nutrition est indispensable, car le traitement médicamenteux repose sur une alimentation adaptée.

Je peux également suggérer, pour ces animaux, nos soins d’hydrothérapie. Lors de la délivrance des traitements, je noue un lien avec le propriétaire en lui proposant un suivi à la clinique, qui inclut la pesée et le contrôle de l’état de santé de l’animal. Quant aux produits en vente libre (disponibles en animalerie, en grandes surfaces et sur Internet), mon conseil est primordial pour bien répondre à la demande. Avant de vendre un antiparasitaire externe, je questionne le client sur les habitudes de son animal. Si ce dernier se baigne régulièrement, je propose en priorité un collier qui résiste à l’eau. La mise en valeur des produits et des services passe d’abord par les échanges, car si un client vient à la clinique, c’est pour être aidé !

Une organisation claire des rayons

Chrystelle Blanc, ASV dans le Var.

Je m’occupe en particulier du stock, de l’étiquetage et de la vente des aliments. Leur mise en valeur passe par une organisation claire du rayon : un côté est dédié aux aliments pour chats, l’autre à ceux pour chiens, avec pour chacun les parties physiologique et diététique. Pour favoriser l’achat de nos aliments physiologiques, j’explique et je calcule le rationnement à l’aide du logiciel du fabricant. J’offre des échantillons tests, en précisant que, si l’aliment ne convient pas à l’animal, le fabricant s’engage à reprendre le sac même s’il est à moitié vide.

Nous proposons également une panoplie d’accessoires. Pour la sellerie, un artisan assure le service après vente gratuitement (remplacement du fermoir d’un collier, par exemple) et peut nous envoyer une couleur précise à la demande d’un client. Lors de la délivrance d’un médicament par le praticien, j’explique à nouveau comment l’administrer en donnant différentes astuces selon l’animal. Mon rôle de conseil permet ainsi de renforcer les services de la clinique, car j’utilise les mêmes discours et arguments que les vétérinaires. Il m’arrive aussi de livrer gracieusement une commande à un client qui ne peut se déplacer. C’est un service très apprécié !

Un tarif ramené au coût journalier

Marine Poncet-Giraud, ASV dans les Hauts-de-Seine.

Je vends uniquement les produits autorisés et, si un client se présente avec une ordonnance, je réfère la demande à l’un de mes employeurs. Je ne délivre les aliments thérapeutiques qu’en renouvellement, selon l’ordonnance ou le dossier médical. Si un client qui n’est pas venu depuis longtemps me demande un aliment pour un animal diabétique, je propose d’abord une consultation. Pour les croquettes physiologiques, j’argumente sur la nourriture la plus adaptée (pour un chat que nous venons de castrer, par exemple), je prépare un échantillon et je remets un document personnalisé.

J’essaye toujours de faire comprendre au propriétaire l’intérêt d’acheter des aliments de qualité en clinique, en donnant des exemples, tels que celui du chat nourri aux croquettes de supermarché qui a eu, quatre mois après, des calculs dans la vessie. Je calcule le coût journalier pour montrer qu’il est presque équivalent pour un félin en bonne santé ! Notre politique n’est pas la vente forcée, le client doit avoir le choix. Je propose aussi gratuitement la coupe des griffes (chiens, chats, NAC), ainsi que certains soins (tels que l’hygiène des oreilles), ce qui fidélise la clientèle.