Le syndrome hypersensibilité-hyperactivité du chien - Le Point Vétérinaire.fr

Le syndrome hypersensibilité-hyperactivité du chien

Dominique Lachapèle | 21.09.2017 à 14:32:01 |
Un chien hyperactif avec une balle
© Alexei_tm – ISTock

Le comportement du chien hyperactif désespère et épuise ses maîtres. Il convient toutefois de le différencier du chien qui manque d’activité ou souffre d’autres troubles. L’accompagnement du propriétaire est souvent indispensable.

Le syndrome hypersensibilité-hyperactivité (HS-HA) est un trouble du développement rencontré de plus en plus fréquemment dans les cliniques vétérinaires. Il est défini par un déficit des autocontrôles et un trouble de l’attention. Certains chiens HS-HA peuvent être caricaturaux et faciles à repérer : la dénomination d’hyperactifs leur est facilement attribuée, car leur activité motrice permanente et incontrôlée ne passe pas inaperçue. D’autres sont plus modérés dans leur expression, c’est la facette hypersensible qui prédomine : le chien ne filtre pas les informations et réagit à la moindre stimulation, monte en excitation, peut être brutalement impulsif. L’observation et des tests réalisés en consultation, associés à un recueil des données auprès des propriétaires, permettent de repérer tous les chiens atteints du syndrome HS-HA.

Des chiens à haut risque d’abandon
Le syndrome HS-HA est un trouble du développement du chien, handicapant pour l’animal. Il conduit à la dégradation des relations avec ses maîtres. Le risque est important de voir l’animal devenir anxieux, agressif, être rejeté et souvent abandonné par son maître.
Le chien HS-HA présente une hyperactivité. Il est incapable de s’arrêter : le déficit des autocontrôles est systématique. Il manifeste aussi des troubles de l’attention : il réagit à toutes les stimulations, sans faire le tri. Il est souvent aussi très impulsif. Mais selon les individus, certains aspects sont plus marqués que d’autres.
Le plus souvent, à l’origine, le chiot a été séparé précocement de sa mère, sans être en contact avec des adultes éducateurs compétents. Ou bien ses premiers acquis n’ont pas été entretenus et approfondis lors de l’adoption par les maîtres. Le trouble persiste chez l’adulte. Les symptômes ne disparaissent pas spontanément si rien n’est fait ; la plupart du temps, une dégradation est même constatée.

Retrouvez l’intégralité de ce dossier en pages 8 à 11 du supplément ASV n°112.

Dominique Lachapèle
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