« Une bonne ordonnance est une façon de sanctuariser l'acte » - Le Point Vétérinaire.fr

« Une bonne ordonnance est une façon de sanctuariser l'acte »

22.05.2012 à 06:00:00 |
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« Un fossé peut exister entre la grande inquiétude des dirigeants des organisations professionnelles vétérinaires et l'"insouciance" rencontrée chez certains de nos confrères ».

Michel Baussier, président du Conseil supérieur de l'Ordre (CSO) des vétérinaires, a ainsi planté le décor de la 11e étape régionale ordinale relative au médicament vétérinaire, le 15 mai 2012, en interpellant les praticiens. Un cycle d'une trentaine de réunions est, en effet, programmé dans l'Hexagone d'ici à l'automne. Cette démarche de communication est soutenue par les autres organisations professionnelles.

Griefs contre les vétérinaires repris par nos détracteurs, problématique médiatisée de l'antibiorésistance, propos vifs vis-à-vis de l'industrie pharmaceutique, rappels sans concession, etc. Tous les ingrédients d'un débat et d'une interpellation étaient présents.

« Il convient de ne jamais perdre de vue le diagnostic », a martelé Michel Baussier, en soulignant également l'importance de rédiger une ordonnance dans les règles de l'art. Ce document constitue un moyen de matérialiser la prescription. L'heure n'est donc plus à l'approximation, a fortiori dans un contexte d'évolution du médicament en médecine humaine et au niveau européen.

Valoriser l'expertise vétérinaire sur la pharmacovigilance
« Je souhaite obtenir que l'expertise du médicament soit unanimement reconnue comme une expertise vétérinaire », a poursuivi Michel Baussier, qui place la pharmacovigilance au rang des priorités et des enjeux pour notre profession. L'effet positif est la reconnaissance de l'expertise vétérinaire en post-AMM*. « Il est aujourd'hui aisé de contribuer à cette pharmacovigilance. Le centre [de pharmacovigilance] apporte également des données intéressantes pour les praticiens. » Citant la récente parution de la liste des substances exonérées, Michel Baussier explique que la remontée des effets secondaires des pilules contraceptives chez la chatte a pesé dans la décision de faire retirer ces principes actifs de la vente en officines. La profession a donc un rôle d'acteur majeur à jouer.

Marine Neveux

Pour plus d'informations, voir La Semaine Vétérinaire n° 1496 du 18 mai 2012 en pages 14 et 15

* Autorisation de mise sur le marché

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