« Une approche globale des risques sanitaires est nécessaire » - Le Point Vétérinaire.fr

« Une approche globale des risques sanitaires est nécessaire »

Marine Neveux | 11.01.2015 à 12:03:37 |
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Au lendemain de l’attentat du 7 janvier, Bernard Vallat, directeur général de l’OIE, a rendu hommage aux victimes et transmis son soutien à l’occasion des vœux à la presse.

L’OIE qui embrasse avec ses 180 pays membres des religions, des politiques, des cultures différentes, rassemble sous un dénominateur commun : la science. C’est cette approche qui permet d’établir des recommandations, des guides de bonnes pratiques, des consensus.

L’année 2014 a été marquée par plusieurs menaces sanitaires : virus Ebola, syndrome respiratoire du Moyen-Orient, grippe aviaire, peste porcine africaine, diarrhée épidémique porcine, fièvre aphteuse en Afrique du Nord …

« Le bien – être animal est une exigence sociétale de plus en plus importante qui a un impact sur l’économie, sur le comportement des consommateurs » reconnaît aussi Bernard Vallat.

Notre confrère a rappelé toutes l’importance du concept One Health, avec trois priorités : les grippes zoonotiques, la résistance aux antimicrobiens, le contrôle mondiale de la rage canine (70% de vaccination des chiens permettrait d’éradiquer cette maladie qui tue chaque année 70 000 personnes dans le monde).

La lutte contre l’antibiorésistance est une des trois priorités de la collaboration FAO – OIE – MOS. « Les antibiotiques doivent être utilisés par des personnes bien formées, d’où l’importance des ordres vétérinaires ». Et de rappeler que plus de 100 pays dans le monde n’ont pas de législation et utilisent les antibiotiques comme des produits banaux. « Les vétérinaires ne sont pas un problème pour l’antibiorésistance, ils sont la solution ».

Bernard Vallat insiste aussi sur la nécessité de disposer d’informations objectives, rappelant le procès fait aux animaux en matière de production de gaz à effet de serre, « les ruminants ne sont pas responsable de 18% des gaz à effet de serre, mais de 9%, et c’est le GIEC qui le dit ».

En outre, la facilitation des échanges par l'OMC fait peser des risques sanitaires.

Voir le détail de cet article dans La Semaine Vétérinaire du 16 janvier prochain

Marine Neveux
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