Un tiers des vétonautes ont participé ou étaient solidaires des dernières grèves - Le Point Vétérinaire.fr

Un tiers des vétonautes ont participé ou étaient solidaires des dernières grèves

29.04.2009 à 10:00:00 |

40 % des vétonautes reprennent à leur compte les propos de la présidente du Medef, Laurence Parisot, qualifiant de « démagogique» le dernier mouvement de grève du 19 mars 2009.

« A chaque fois qu’un client entrait pour déposer une obole sur mon compte en banque, j’affirmais que, par solidarité, je reverserais l’intégralité de mon chiffre d’affaires au comité d’entreprise de la SNCF… Non mais sans rire, vous connaissez beaucoup de chefs d’entreprise qui torpillent leur job pour faire plaisir au facteur anarchiste? », ironise l’un d’eux. « C’est déjà la catastrophe pour les sociétés, et les syndicats sèment la pagaille avec une grève générale. Comme si nos dirigeants pouvaient décréter d’un coup de baguette magique que la crise est finie, que les entreprises ont du boulot et que les gens se remettent à acheter des voitures ! », s’agace un autre. « Il est affligeant de constater que notre profession, libérale par essence, compte 5 % de grévistes …, se désole un troisième. Leur action est incongrue et ce réflexe est le signe d’une profonde immaturité. » C’est oublier que les vétérinaires qui ont répondu, comme les lecteurs de La Semaine Vétérinaire , ne sont pas tous des libéraux. Parmi ceux qui affirment avoir fait grève, seuls deux sont dans ce cas. Les autres sont salariés ou fonctionnaires.
Mais parmi le tiers des votants qui, sans condamner la grève, estiment que cela n’améliorera pas la situation et les 23 % qui n’ont pas fait grève, mais se disent solidaires, il y a une large majorité de libéraux, qui expriment une même inquiétude face à la crise et ses conséquences. « Même si la grève n’arrangera rien, je comprends parfaitement le ras-le-bol général face à une économie qui ne tourne pas rond ! », explique l’un d’eux. « J’ai travaillé, mais je suis d’accord avec mon auxiliaire qui a fait grève », remarque son confrère. « J’ai travaillé, tout en me sentant solidaire. Il y a trop de problèmes en France, il faut que ça pète un jour. Libéral ne rime pas avec patronal… », lâche un vétérinaire salarié.

N Fontenelle

Extrait de La Semaine Vétérinaire 135 7

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