Succès des 40es journées annuelles de l’Avef - Le Point Vétérinaire.fr

Succès des 40es journées annuelles de l’Avef

19.10.2012 à 06:00:00 |
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Près de 750 badges ont été distribués lors des journées 2012 de l’Association vétérinaire équine française (Avef) qui se sont tenues du 11 au 13 octobre à Reims (Marne). Outre des sessions de formation variées, le congrès a été marqué par une actualité riche. Ces derniers mois ont été une période charnière pour la profession vétérinaire et nos confrères équins. Avec des passages difficiles sur certains dossiers, mais aussi de réels changements. Jean-Yves Gauchot, président de l’Avef, a retracé les grandes avancées lors de l’assemblée générale de l’association à Reims.

Les évolutions du mandat sanitaire se sont concrétisées. « Désormais, tous les détenteurs de 3 équidés et plus sont tenus de désigner un vétérinaire sanitaire. Il s’agissait d’une demande de l’Avef afin de consolider le rôle de pivot du praticien au niveau sanitaire », a précisé notre confrère. Un dispositif qui complète celui prévu dans le décret “détenteur”. « Si nous voulons avoir une politique sanitaire efficace, il faut passer par un bon fichier, et savoir où sont les chevaux. Nous avons aussi l’obligation du registre d’élevage, nous en sommes les acteurs auprès de nos clients et des professionnels ».

« Face au désengagement de l’État, nous avons pris le pari de réaliser l’identification. Il faut que nous l’assumions totalement, cela fait partie de la base du suivi sanitaire et de notre travail », a poursuivi notre confrère, replaçant aussi les actions de politique sanitaire dans le cadre du Réseau d’épidémiosurveillance en pathologie équine (Respe). « Cette politique passe aussi par le remplissage du feuillet des résidus médicamenteux, car nous ne sommes pas à l’abri d’un scandale alimentaire lié aux résidus chez les chevaux importés ou à des manquements à la réglementation sur le phenylbutazone ».

2 acteurs dans le périmètre d’exercice des vétérinaires
Conséquences des États généraux du sanitaire et des ordonnances parues depuis, 2 acteurs, les ostéopathes et les techniciens dentaires, s’insèrent dans le périmètre professionnel des vétérinaires, non sans grincement de dents chez plusieurs confrères.

Le dossier des ostéopathes n’est pas au point mort. Il est délicat, voire polémique. À ce jour, le projet de décret est soumis au service juridique du ministère de l’Agriculture.

Pour les techniciens dentaires, la voie est celle d’un accord convention cadre. Les techniciens dentaires ne seront pas sous l’autorité d’un vétérinaire, mais ils devront suivre un référentiel. Ils seront soumis à l’inscription sur une liste contrôlée par les conseils régionaux ordinaux (CRO).

Marine Neveux

Pour plus d’informations, voir La Semaine Vétérinaire n° 1512 du 19 octobre 2012 en pages 14 et 15

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