Pour la première fois, l’Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses) publie un rapport détaillé sur la pharmacovigilance vétérinaire. Outre un rappel du système en vigueur, ce texte analyse les résultats de l’année 2011.
En 2011, l’Agence nationale du médicament vétérinaire (ANMV) a enregistré 2 836 cas d’effets indésirables chez les animaux, avec plus de 3 000 médicaments concernés. 96,6 % des déclarations décrivent des effets indésirables stricts, 3,4 % des suspicions de manque d’efficacité (89 cas concernent des vaccins dans 75 % des déclarations), et sept suspicions de résidus dans le lait et un problème environnemental sont signalés.
Les carnivores domestiques regroupent 81 % des déclarations d’effets indésirables, les bovins 11 % et chacune des autres espèces moins de 3 %. Chez les carnivores domestiques, les déclarations d’effets indésirables liés à l’utilisation d’antiparasitaires dominent.
Chez le chat, la fréquence des déclarations d’intoxications à la perméthrine (utilisation hors AMM de spécialités destinées aux chiens) demeure élevée (259 sur 645 déclarations d’effets indésirables, malgré la modification de l’étiquetage depuis 2007).
Les vaccins sont le plus souvent incriminés chez les bovins, que soient pris en compte ou non ceux contre la fièvre catarrhale ovine.
Stéphanie Padiolleau
Pour plus d’informations, voir La Semaine Vétérinaire n° 1518 du 30/11/2012 en pages 14 et 15
