Le 2e congrès annuel du Genac (Groupe d’étude des nouveaux animaux de compagnie – Afvac), qui s’est déroulé du 23 au 25 septembre 2011 au Puy-du-Fou (Vendée), a réuni plus de 170 vétérinaires francophones.
Le thème choisi, la thérapeutique, a permis d'aborder les différentes mesures médicales à instaurer lors de la consultation d'un animal malade, de son hospitalisation ou de son admission en urgence.
La conférence d'ouverture intitulée “Thérapeutique : l'espèce reste fondamentale” était présentée par Jean-Marie Péricard, praticien à Sigean (Aude) et actuel président du Genac. La thérapeutique est une notion difficile à généraliser à tous les individus recensés sous l’acronyme NAC, tant il regroupe des animaux variés, aux métabolismes différents, avec pour corollaire des variabilités pharmacodynamiques.
Le vétérinaire doit jongler entre les différentes classes zoologiques et prescrire “hors AMM” (dans le respect de la cascade) des molécules dont l'efficacité et les posologies sont mal connues pour l'animal considéré. Les prescriptions doivent être établies en tenant compte des données répertoriées dans une espèce la plus proche possible du sujet. Le praticien doit également s’assurer que l’animal soigné (volaille ou lapin) n’est pas destiné à la consommation.
Malgré ces précautions, les variations pharmacocinétiques sont majeures. Par exemple, après administration de méloxicam, la durée de demi-vie varie de 13 h pour la perruche à collier à 40 h pour le gris du Gabon, pourtant tous deux classés chez les psittacidés.
Adeline Linsart
Pour plus d’informations, voir La Semaine Vétérinaire n° 1464 du 30 septembre 2011 en page 22
