Plus d'unequarantaine de causes de mortalité des abeilles ont été identifiées par l’Afssa - Le Point Vétérinaire.fr

Plus d'unequarantaine de causes de mortalité des abeilles ont été identifiées par l’Afssa

23.02.2009 à 10:00:00 |

Le réalisé par l’Agence française de sécurité sanitaire desaliments (Afssa) a été rendu public le 18 février 2009.

L’Afssa explique qu’elle s’est auto-saisie « afin d’apporter des réponses auxapiculteurs sur la mortalité des coloniesd'abeilles, d'en déterminer les causes et les facteurs de risque associés ».
Depuis le milieudes années 80, la situation apicole, tant en France que dans le reste du monde,est en effet marquée par une importante mortalité des abeilles.
Sur la based’une étude rétrospective menée en France sur plusieurs années, les rapporteursont classé les différentes causes possibles de mortalité en cinqcatégories:

1 - Les agents biologiques (parasites,virus, bactéries, champignons, prédateurs). L’acarien Varroa destructor , déjàqualifié d'“ennemi numéro un” dans le rapport du député de Haute-Savoie MartialSaddier, remis cet automne au ministre de l'Agriculture,y est mis en exergue.

2 - Les agents chimiques .
L’Afssarappelle que le catalogue des produits phytopharmaceutiques compte aujourd’huiquelque 5 000 produits commerciaux « dont l’utilisation est susceptible d’engendrer des dommagesirréversibles aux colonies d’abeilles ». Toutefois, l’Afssa resteprudente et ne stigmatise aucun d’entre eux en particulier.

3 - L’environnement , et en particulier la perte debiodiversité, les pratiques agricoles, les champs électromagnétiques et lesfacteurs climatiques qui perturbent les abeilles.

4 - Les pratiques apicoles (mauvaise tenuedes ruchers qui influe sur l’état sanitaire des abeilles).

5 - Toutes les causes qui sont encore “ difficiles à cerneraujourd’hui ”.


Outre lerecensement des “tueurs d’abeilles”, les rapporteurs préconisent:
- de mettre enplace un réseau d’épidémiosurveillance qui permettrait derecueillir et d'analyser toutes les données épidémiologiques;
- de créer uninstitut technique agricole;
- de réorganiserle système administratif via la mise enplace d’agents sanitaires publics au niveau régional.

Cerapport fera prochainement l’objet d’une synthèse dans La Semaine Vétérinaire .

N Devos
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