Attentistes, les dirigeants de TPE veulent évoluer dans un climat d’affaires plus favorable, avec une baisse des charges sociales et des impôts.
Les dirigeants des très petites entreprises (TPE) n’ont pas le moral au beau fixe : 54% sont pessimistes pour leur activité et 71% sur le climat général des affaires. C’est ce que révèle le dernier baromètre Fiducial sur les TPE. Ces chefs d’entreprise se sont sentis délaissés non seulement par le gouvernement sortant mais aussi par les candidats à la présidentielle : 45% considèrent qu’aucun candidat s’est montré vraiment proche de leurs préoccupations.
Pour autant, leur situation financière s’est très légèrement améliorée en début d’année, 58% des TPE déclarant une trésorerie à l’équilibre. Les investissements des très petites entreprises sont restés cependant assez faibles au premier trimestre 2017 : 11% seulement auraient investi plus de 5000 euros sur cette période. Pour se financer, l’emprunt bancaire (43%) et le crédit-bail (33%) ont été les options privilégiées, suivis par l’auto-financement (23%) et l’apport personnel (17%). Quant aux ventes du deuxièmes trimestre 2017, elles sont prévues stables pour 42% des TPE sondées et en hausse pour 36% d’entre elles (versus 18% en baisse).
Dans un climat économique qu’ils considèrent dégradé, ces patrons de TPE demandent au nouveau président de la République de donner la priorité au retour à l’emploi et à la baisse des impôts et des charges qu’ils supportent. Ce qui serait propice au climat des affaires et à la confiance des chefs d’entreprise.
