Patrick Dehaumont quitte la direction de l’Agence nationale du médicament vétérinaire pour celle de France Haras - Le Point Vétérinaire.fr

Patrick Dehaumont quitte la direction de l’Agence nationale du médicament vétérinaire pour celle de France Haras

28.05.2010 à 11:14:09 |
©

Notre confrère Patrick Dehaumont vient d’être nommé préfigurateur du futur Groupement d’intérêt public (GIP) “France Haras”. Il devrait ensuite prendre la direction de France Haras dans les prochaines semaines.

Agé de 53 ans, Patrick Dehaumont, inspecteur général de santé publique vétérinaire, est depuis neuf ans le directeur de l’Agence nationale du médicament vétérinaire. Il a beaucoup contribué à “ouvrir” cette agence et à la rendre plus accessible.
La direction du GIP “France Haras” est un nouveau défi difficile à relever. Ce GIP, en cours de création, naît de la fusion des Haras nationaux et de l’Ecole nationale d’équitation (ENE) dans l’Institut français du cheval et de l’équitation (IFCE). Car cette fusion, voulue par le gouvernement, se solde par la naissance de… deux établissements. L’IFCE, établissement public, reprend la partie régalienne des missions des Haras nationaux et de l’ENE, notamment la tenue du fichier des équidés (Sire). Créé le 22 janvier dernier, il est dirigé par Philippe de Guénin. Son siège est celui de l’ENE à Saumur et non celui des Haras nationaux à Pompadour. En revanche, les missions dites concurrentielles des Haras, dont le signalement des équidés et les activités de reproduction équine, devront être rattachées à un Groupement d’intérêt public (GIP) “France Haras”, auquel devraient participer les collectivités territoriales et des partenaires privés (associations de races, éleveurs, prestataires, etc.).
Les représentants de l’Etat de l’IFCE devraient être majoritaires dans le capital de France Haras.

Les 19 haras nationaux se répartiront entre l’IFCE et France Haras. En revanche, les 85 centres techniques des Haras seraient tous affectés à France Haras.

Les communications officielles du gouvernement soulignent que cette scission des Haras nationaux entre les missions de service public (comme la tenue du fichier central) et celles soumises à la concurrence d’acteurs privés était souhaitée par les professionnels de la filière, afin de clarifier une situation ambiguë entre ces deux types d’activités.

Mais le GIP “France Haras” est aussi un moyen pour l’Etat de déléguer aux collectivités territoriales et aux socioprofessionnels la gestion coûteuse des multiples haras nationaux et stations de monte.

Patrick Dehaumont était pressenti, depuis quelques semaines, pour occuper la direction de France Haras.

Éric Vandaële

Réagir à cette actualité
Cet espace a vocation à débattre et partager vos avis sur nos contenus. En réagissant à cette actualité, vous vous engagez à respecter les conditions générales d’utilisation de Le Point Vétérinaire.fr. Tout commentaire calomnieux ou injurieux sera supprimé par la rédaction.
Retrouvez toute l’actualité vétérinaire
dans notre application