Malgré l’crise, les ch’tis vétos i’n’braient pas sur leur sort - Le Point Vétérinaire.fr

Malgré l’crise, les ch’tis vétos i’n’braient pas sur leur sort

06.05.2010 à 07:00:00 |
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Bienvenue dans le Nord ! Loin des clichés, nous sommes partis à la rencontre de nos confrères du nord qui exercent dans le département le plus peuplé de France. Un territoire confronté à l’amenuisement du secteur rural, à l’exercice transfrontalier et à la crise évidemment.

Mais les praticiens restent confiants dans l'avenir et tiennent fièrement debout la baraque vétérinaire.

Si la rurale perd de sa consistance, « l’offre de services se multiplie aujourd’hui en canine sur Lille essentiellement », souligne le Lensois Guy Hannotte, président du syndicat des vétérinaires libéraux du nord de la France, qui semble craindre un excès de l’offre. Lille est de fait forte de plusieurs grosses structures avec un centre hospitalier, deux cliniques équipées d’une IRM, deux autres d’un scanner, et d’autres en réflexion sur l’achat de tels équipements. Beaucoup s’interrogent sur la réalité de la demande. S’agit-il d’une “course à l’armement” ? « Le marché existe », estime Henri Cathelain. Toujours est-il que de nombreuses villes du bassin métropolitain ont des structures bien équipées et performantes qui ont investi dans des outils techniques comme les échographes.

Et la Belgique toute proche ? Au-delà des parasitoses comme le varron, le double débat des diplômés belges, qu’ils soient d’origine française ou belge, et celui des vétérinaires belges qui traversent la frontière pour compléter leur activité revient souvent dans les conversations. « Au goût de ceux qui sont déjà installés, remarque Henri Cathelain, il y en a toujours trop qui arrivent. Mais il faut aussi reconnaître que la région est l’une de celles où les revenus par vétérinaire restent importants. » Pour autant, selon lui, « cela va se calmer : les promotions diminuent en Belgique et le critère de sélection par tirage au sort limite désormais les non-résidents belges à 30 % des effectifs totaux ». La cinquième école française, Liège, ne serait plus ce qu’elle était !

Jean-Luc Decaestecker
Pour plus d’informations, voir La Semaine Vétérinaire n° 1404 du 7/5/2010 en pages 28 à 31

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