Les vétérinaires d'abattoirs sortent de leur isolement et s'unissent - Le Point Vétérinaire.fr

Les vétérinaires d'abattoirs sortent de leur isolement et s'unissent

27.01.2012 à 06:00:00 |
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Le métier de vétérinaire d’abattoir a beaucoup évolué ces dernières années.

Face à ce changement et au rôle central du vétérinaire officiel cadre de proximité (VOCP) dans la sécurité sanitaire, la Direction générale de l'alimentation (DGAL) a mis en place un réseau de référents nationaux, chargés principalement de l'harmonisation des méthodes d'inspection. De plus, elle a proposé des formations de management destinées aux VOCP.

Nos confrères ont ressenti le besoin de se rencontrer régulièrement : entre eux et sous l'impulsion de Frédéric Mahé, un réseau s'est monté. Il compte aujourd'hui 180 vétérinaires (sur environ 600 contractuels). L'objectif est de rassembler les vétérinaires contractuels en abattoir, de les sortir de leur isolement, de créer de véritables échanges professionnels.
L'outil est un blog dont l'accès leur est strictement réservé. Sur ce blog participatif, les échanges concernent les questions aussi bien techniques et réglementaires que managériales.
Par la suite, l'Association des vétérinaires officiels contractuels (Avoc) a été créée  afin de développer, d'entretenir et de promouvoir les relations amicales, techniques et professionnelles entre les VOC de l'État (statuts de l'association). Cette association ne prétend pas représenter les VOC et entretient de bons rapports avec les différents syndicats de cadres du ministère de l'Agriculture, en particulier avec le Syndicat national des inspecteurs en santé publique vétérinaire (SNISPV) et la DGAL. Elle tend à devenir un interlocuteur privilégié pour toutes les questions qui concernent les VOC, comme la rénovation de l'inspection dans les abattoirs.
Ce réseau a mis en évidence le profond malaise des VOCP : la précarité de leur emploi, le faible niveau de leur rémunération, l'impossibilité de dérouler une carrière ne sont pas en adéquation avec les fonctions qu'ils remplissent et les responsabilités qu'ils exercent. Ils attendent aujourd'hui une véritable amélioration de leur statut.

Anne-Laure Dousson-Loury

Pour plus d’informations, voir La Semaine Vétérinaire n° 1480 du 27 janvier 2012 en page 18

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