Les contours du vétérinaire équin qualifié sont définis - Le Point Vétérinaire.fr

Les contours du vétérinaire équin qualifié sont définis

17.02.2011 à 06:00:00 |
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Dernière ligne droite avant la mise en pratique du certificat de vétérinaire équin qualifié (VEQ) : les premiers candidats pourront postuler dans les semaines à venir.

Ce système de qualification professionnelle repose sur l’association d’un certificat à un exercice professionnel pour une espèce donnée. Si certains pays du nord de l’Europe en ont déjà fait l’expérience dans certaines filières, l’équine inaugure la démarche en France.
Cette certification répond à une problématique de terrain, mais offre aussi une marque de reconnaissance pour la profession vétérinaire. Elle a pour objectif de lui assurer une meilleure visibilité auprès du grand public. Elle valorise également l’exercice et l’acte vétérinaires. Notre confrère Michel Péchayre, ancien président de l’Association vétérinaire équine française (Avef), qui gère ce dossier, nous détaille la concrétisation de ce titre.

La Semaine Vétérinaire : Pourquoi créer un nouveau niveau de qualification au sein de la profession ?


Michel Péchayre :
Le projet de vétérinaire équin qualifié, initié par l’Avef, mûrit depuis plusieurs années. Son origine est concomitante à la mise en place de la spécialisation qui, comme les diplômes européens, a été construite par discipline et non par espèce. Or cette situation s’est confrontée aux besoins du terrain. En effet, la médecine et la chirurgie des équidés sont pratiquées par des vétérinaires qui ont dû se spécialiser dans l’espèce équine pour arriver à répondre à la demande de leurs clients. Ainsi, l’absence de lisibilité était évidente entre ceux qui allaient devenir des spécialistes, et ceux qui étaient « spécialisés en ».
C’est ainsi que l’idée de créer, non pas un diplôme, mais un niveau de certification a émergé. En outre, l’autre objectif était de se rapprocher, dans notre profession, de la notion plus générale de qualité. L’Avef et l’association QualitéVet se sont d’ailleurs réunies pour aboutir à la certification du vétérinaire équin qualifié. Elle sera ensuite validée par un organisme certificateur externe à la profession pour apporter une totale transparence à ce projet.

S. V. : Quelles seront les modalités pratiques de cet examen ?

M. P. : Tout postulant déposera un dossier auprès de l’Avef, alors transmis à un rapporteur (membre du jury) qui validera l’expertise du candidat. L’attribution du titre se fera au cours de sessions collectives où les confrères subiront une épreuve commune via un questionnaire à choix multiples. Les questions ont été élaborées par les commissions de l’Avef selon un cahier des charges précis et le candidat devra obtenir une note d’au moins 30 sur 50. Il y aura aussi un examen oral devant un jury, avec la présentation d’un cas clinique et un entretien ouvert d’environ vingt minutes.

Propos recueillis par Marine Neveux

Pour l’intégralité de l’interview, voir La Semaine Vétérinaire n° 1438 du 18 février 2011 en pages 12 et 13

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