La surveillance du virus de Schmallenberg sans impact sur les exportations - Le Point Vétérinaire.fr

La surveillance du virus de Schmallenberg sans impact sur les exportations

15.03.2013 à 06:00:00 |
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Depuis l’automne 2012, la Plate-forme nationale de surveillance épidémiologique en santé animale coordonne, avec les Groupements de défense sanitaire (GDS), le dispositif de suivi du virus de Schmallenberg. Fondé sur la déclaration volontaire des cas cliniques par les éleveurs, il permet de déterminer la distribution géographique de la maladie.

Malgré quelques réticences de la part des exploitants, essentiellement liées à la peur des conséquences sur les ventes et notamment sur les exportations, ce dispositif* a déjà confirmé un millier de foyers, entre septembre 2012 et février 2013. Leur situation géographique montre que le virus a traversé toute la France et circule même en Corse.

Des précisions sur le suivi
Afin de lever quelques freins à la déclaration des cas, des précisions sont apportées sur le dispositif. Tout d’abord, la surveillance ne constitue pas un obstacle aux échanges. Dans la mesure où la maladie de Schmallenberg n’est pas réglementée, « il n’y a aucune exigence pour l’échange d’animaux vivants vers des pays de l’Union européenne », précise la plate-forme. Vers les pays tiers, cela dépend de l’État concerné et est susceptible d’évoluer.

Stéphanie Padiolleau

Pour plus d’informations, voir La Semaine Vétérinaire n° 1531 du 15/03/2013 en page 17

* Les feuilles de commémoratifs, le détail et les résultats du dispositif sont disponibles sur le site www.plateforme-esa.fr

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