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La mobilité Erasmus reste timide chez les vétérinaires

31.10.2012 à 06:00:00 |
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Erasmus* fête ses 25 ans en 2012. Ce programme européen de mobilité pour la formation et l’éducation est l’un des plus populaires aujourd’hui, et nos écoles vétérinaires y participent toutes. Il s’adresse aux élèves des établissements d’enseignement supérieur, mais aussi à leurs professeurs pour des missions d’enseignement et à l’ensemble de leur personnel pour leur formation.

En pratique, les étudiants peuvent partir dans le cadre d’Erasmus à partir de leur 2e année de scolarité pour une période d’études de 3 à 12 mois. Ils peuvent aussi effectuer un stage en entreprise, dans ce cas dès leur 1re année.

Une allocation Erasmus est versée à ces étudiants. Son montant varie selon le type de mobilité (études ou stage). Il est également modulé par l’établissement d’origine et peut être complété par d’autres subventions, de la part de l’établissement, du ministère de tutelle et/ou de la collectivité territoriale.

Le nombre total d’étudiants européens ayant bénéficié d’Erasmus depuis sa mise en place devrait atteindre 3 millions en 2012 (dont 400 000 Français). Cet effectif demeure toutefois limité à un faible pourcentage de la population étudiante globale (1 à 4 %). L’Espagne, le Royaume-Uni et l’Allemagne sont les 3 pays de destination préférée des élèves français. Au sein de l’Europe, la France figure parmi les premiers pays à participer au programme, tant comme pays d’origine que comme pays d’accueil.

Des partenariats hors d’Erasmus
En marge du programme Erasmus, les écoles vétérinaires françaises développent d’autres programmes d’échanges, plus adaptés à leurs contraintes (notamment financières et linguistiques) et aux souhaits des étudiants français.

Ainsi, le programme de coopération Brafagri entre la France et le Brésil, qui prévoit l’échange d’enseignants et d’étudiants ingénieurs agronomes, s’est étendu en 2011 aux vétérinaires. Dans ce cadre, Oniris (Nantes), par exemple, envoie cette année 7 Français pour une année au Brésil, et reçoit 8 Brésiliens. Autre aperçu, l’ENV de Toulouse a signé une convention avec la faculté de Melbourne (Nouvelle-Zélande) pour l’échange d’un étudiant par an. La liste n’est pas exhaustive, et de nombreux projets sont en cours. De longue date, les étudiants français sont également accueillis par la faculté québécoise de Saint-Hyacinthe, pour des stages, des semestres d’études, des internats.

Dans l’autre sens, les écoles vétérinaires attirent beaucoup les étudiants francophones et francophiles (Maghreb surtout, mais aussi Suisse, Liban, etc.).

Agnès Faessel

* European Region Action Scheme for the Mobility of University Students

Pour l’intégralité de ce dossier, voir La Semaine Vétérinaire n° 1513 et 1514 du 26 octobre et du 2 novembre 2012 en pages 25 à 30

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