La BSAVA : 60 ans et tournée vers l’avenir - Le Point Vétérinaire.fr

La BSAVA : 60 ans et tournée vers l’avenir

Karin de Lange | 24.05.2017 à 18:57:18 |
L’ICC, lieu du congrès annuel de la BSAVA
© © Karin de Lange

Les conférenciers du congrès de la British Small Animal Veterinary Association ont abordé des thèmes variés autour des nouvelles technologies, de la télémédecine ou encore des maladies génétiques. L’exposition commerciale de cette édition “anniversaire” n’était pas en reste question innovations, avec notamment des caméras en capsule à avaler et des thérapies par cellules souches.

La British Small Animal Veterinary Association (BSAVA) fête ses 60 ans en 2017. Son congrès annuel s’est tenu du 6 au 9 avril à Birmingham (Grande-Bretagne), avec jusqu’à 14 sessions parallèles pour les praticiens, trois pour les auxiliaires spécialisés vétérinaires (ASV), ainsi qu’une session spécifique réservée aux étudiants. Comme d’habitude, un large éventail de conférences et d’ateliers était consacré aux nouveautés cliniques et techniques, mais aussi aux technologies innovantes, à la gestion d’équipe ou encore aux maladies génétiques.

La profession s’empare des maladies génétiques
Lors d’une conférence de presse, la World Small Animal Veterinary Association (WSAVA) a annoncé que les maladies héréditaires seront au cœur de la thématique retenue pour son congrès à Copenhague (Danemark) en septembre. « Globalement, il y a deux types de maladies héréditaires : primaire, provoquée par des mutations délétères, comme l’atrophie rétinienne progressive, ou secondaire, à la suite d’une conformation physique exagérée, comme trop de peau ou un museau trop court », précise Cathryn Mellersh, chef de l’unité génétique canine de l’institut de recherche Animal Health Trust. Pour la première catégorie, il existe un nombre croissant de tests ADN, « qui doivent être utilisés à bon escient, après avoir vérifié qu’ils ont été validés et sont appropriés pour la race en question. » Il ne s’agit pas d’exclure les chiens porteurs non affectés sur la base d’une seule mutation, mais d’en « réduire sa fréquence », pour éviter de limiter le patrimoine génétique. Quant aux races à conformation exagérée, « il est du rôle du vétérinaire d’en alerter, voire de déconseiller le propriétaire ». Le comité bien-être de la WSAVA a même proposé de « décourager les laboratoires pharmaceutiques d’utiliser les chiens brachycéphales dans leurs campagnes publicitaires ».

Retrouvez l'intégralité de cet article en pages 20-21 de La Semaine Vétérinaire n° 1721.

 

Karin de Lange
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