L’OIE réunit ses 178 membres à Paris - Le Point Vétérinaire.fr

L’OIE réunit ses 178 membres à Paris

31.05.2013 à 06:00:00 |
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La 81e session générale de l'assemblée mondiale des délégués de l'OIE s’est tenue à Paris, du 26 au 31 mai 2013.

Cette assemblée annuelle est l’occasion de faire le point sur les activités passées et à venir, et notamment de débattre de l'adoption de normes internationales dans les domaines de la sécurité sanitaire, du commerce mondial des animaux et de leurs produits, ou de la lutte contre les maladies animales et les zoonoses.

Cette année, une session technique a permis d’approfondir le sujet des nouvelles technologies appliquées au contrôle et à l’éradication des maladies des animaux. Le 28 mai, la problématique du développement mondial du sport équestre a fait l’objet d’une réflexion, sous l’angle des nouvelles normes qui concernent les chevaux de compétition et les pays ou les zones indemnes de maladies équines.

La question est d’autant plus d’actualité qu’il convient déjà de construire la programmation des jeux Olympiques de 2016 au Brésil. Notre confrère Gardner Murray, conseiller spécial auprès de l’OIE, a pointé les particularités des chevaux qualifiés de high health, high performance horses (HHP). « Ces chevaux sont particulièrement suivis par la Fédération équestre internationale (FEI) et les fédérations hippiques qui gèrent les courses. Ils présentent donc peu de risques sanitaires. »

Gardner Murray relève plusieurs problématiques au niveau vétérinaire : les mesures de quarantaine sont peu homogènes entre les pays (trop souples ou trop sévères), la santé des chevaux n’est pas toujours la priorité, parfois il n’existe aucune réglementation nationale pour les chevaux en transit. « Il faut faciliter le transport des chevaux, tout en assurant un contrôle vétérinaire strict », poursuit-il. Notre confrère présente l’importance du marché économique et social que représentent les équidés dans le monde. Pourquoi des normes OIE seraient essentielles ? Parce que l’organisation possède « des codes et des normes pour les maladies des équidés et celles propres à d’autres espèces. Le zonage, la compartimentation sont également des priorités claires, de même que la traçabilité et l’identification, qui reposent sur les services vétérinaires » : autant d’atouts majeurs pour la filière mondiale des équidés. L’importance d’un partenariat public-privé est en outre soulignée. « Tant qu’il n’existe pas une telle coopération entre tous les acteurs, la biosécurité ne peut pas fonctionner ».

La France est un pays moteur dans ce domaine, et s’appuie sur l’expérience solide du Respe. « Notre pays est particulièrement concerné par ce thème en raison des Jeux équestres mondiaux qui se tiendront en Normandie en 2014, rappelle notre confrère Jean-Luc Angot (DGAL). Nous avons déjà mis en place la partie gestion. Un contrôle renforcé des mesures de biosécurité et des exigences sanitaires pour l’entrée des équidés en France est essentiel ». Il existe des mesures adaptées pour les chevaux HHP qui entrent dans le pays de façon temporaire. En outre, « les travaux prennent en compte la réalité de certaines populations animales en protégeant les animaux et le statut sanitaire des différents pays ».

Marine Neveux

Pour plus d’informations, voir La Semaine Vétérinaire n° 1542 du 31/05/2013 en pages 14 et 15

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