L’école vétérinaire d'Alfort intègre le classement Shanghai - Le Point Vétérinaire.fr

Les écoles vétérinaires d'Alfort et de Toulouse intègrent le top 100 du classement de Shanghai

Marine Neveux | 30.06.2017 à 15:15:53 |
Portail de l'EnvA
© Enva

L’école nationale vétérinaire d’Alfort vient d'intégrer la 49e place, l'école de Toulouse se positionne à la 52e place. 

Chaque année, ce classement répertorie les meilleures universités et écoles dans le monde. Les écoles vétérinaires d'Alfort et Toulouse se situent ainsi dans le top 100 dans le classement "Veterinary Sciences" de Shanghai. Le trio de tête est constitué par l'Université de Ghent (Belgique), l'Université d'Utrecht (Pays-Bas) et le Royal Veterinary College (Royaume-Uni).

« Cet excellent résultat vient récompenser le travail de la communauté des chercheurs, enseignants-chercheurs, personnels et étudiants qui produisent chaque année une recherche de haut niveau » explique un communiqué de la direction d'Alfort « l’école vétérinaire d’Alfort a été fondée en 1766 sur l’idée que médecine des animaux et médecine de l’Homme sont les deux faces d’une même réalité, que toutes les formes vivantes interagissent ensemble et avec leur milieu, et que l’on ne peut envisager la santé de l’une sans considérer la santé de l’autre. Cette approche globale des questions de santé est un héritage pour l’EnvA, dont les recherches se sont naturellement insérées dans un concept renouvelé récemment : « One World, One Health » (un monde, une santé) ».
Et de poursuivre que « l’EnvA cherche constamment à décloisonner les savoirs pour mieux relever les grands enjeux de notre siècle, en termes de sécurité sanitaire des aliments, de bien-être animal et de santé publique. Elle investit une large part de son dynamisme dans la recherche translationnelle, c’est-à-dire dans le transfert de connaissances acquises dans une espèce vers une autre, une démarche dans laquelle l’espèce humaine a toute sa place. Elle s’appuie sur ses plateformes cliniques et expérimentales. L’émergence des techno-sciences, des objets connectés et du big data lui permettent de renouveler les approches ».

L'EnvA, qui a fêté ses 250 ans d'existence l'an passé, est le plus ancien campus vétérinaire à être demeuré sur son site d'origine. Cette nouvelle vient aussi conforter le résultat positif de la visite début juin de la visite de l’Association Européenne des Etablissements d’Enseignement Vétérinaire. 

Marine Neveux
6 commentaires
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Pierre Bismuth, Vétérinaire le 01-07-2017 à 08:40:44
L'info a tout de même de quoi laisser un peu songeur : vous connaissez beaucoup d'autres domaines où l'on se réjouirait que la France soit "classée" autour du 50ème rang mondial ? Objectivement, c'est très médiocre, surtout quand on met ce résultat en parallèle avec le niveau de sélection d'entrée exigé. Et ce n'est même pas la concurrence des grosses universités nord-américaines qui peut expliquer ce piètre résultat, le trio de tête, ce sont nos plus proches voisins européens.. L'enseignement vétérinaire français ne tient que par la valeur de quelques personnalités d'exception, mais est une faillite dans son organisation globale, toujours prompte à se réfugier derrière sa certes glorieuse mais désormais lointaine histoire. Il n'y a pas de quoi pavoiser.
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caducée le 01-07-2017 à 09:20:13
Sur le coup j'ai cru que c'était le classement de toutes les universités du monde et là c'était pas mal ...mais il ne s'agit que des université vétérinaires , alors je rejoins le commentaire précédent : il n'y a pas de quoi pavoiser ...si ?
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bibi le 01-07-2017 à 17:57:14
Oui, pas terrible !!!, on pourrait revoir les modalités d'entrée dans ces écoles et uniformiser l'enseignement vétérinaire au niveau européen;...
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FW dubitatif le 07-07-2017 à 08:41:41
Effectivement, le problème de fond, c'est bien la qualité de l'enseignement qui ne satisfait pas aux exigences. Il devient urgent de moderniser tout cela, en incorporant davantage de stages pratiques, dans tous les domaines, quitte à alléger certains enseignements magistraux qui ne sont de toute façon plus du tout au goût du jour.
La critique est facile, comme toujours...
Bon courage à ceux qui vont devoir s'y coller pour que l'ENVT retrouve sa place de leader planétaire !
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melchior le 12-11-2019 à 11:47:25
Compte tenu de l'excellent niveau des étudiants recrutés dans les ENV, ces classements internationaux ne sont pas glorieux pour les écoles françaises.
Quel conseil donneriez-vous à un jeune Français qui souhaite être vétérinaire ? Evidemment : Liège ! Meilleure notoriété internationale que les ENV, francophone, et accès facile par rapport aux ENV...
Existe-t-il une réflexion du ministère de l'agriculture, tutelle des ENV, ou dans les organismes de la profession vétérinaire sur ces mauvais classements ? Pas à ma connaissance.
En tous cas, il n y a pas à féliciter cette tutelle pour la "réorganisation"des ENV au travers de leur intégration avec d'autres établissements supérieurs agricoles (Oniris, VetAgroSup...) . Tout cela pour maintenir hors de l'eau l'enseignement agricole, pilier en effectifs du ministère de l'agriculture.
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LouisSpallanzani le 08-10-2021 à 17:31:01
Les écoles vétos comme les autres grandes écoles françaises ont raté le tournant de la mondialisation et de l'ouverture sur le monde.

"Intégrer le shangai" veut dire être classé dans les 50 premiers et non pas les 100 premiers comme affirmé sur les sites des écoles.
Et puis quand un école rentre elle ressort aussitôt l'année suivante, résultat en 2021 Aucune école française n'est présente. Cela en va de même pour les autres type de classement (QSUini, 4icu...)
Plutôt que de se voiler la face il faudrait restructurer en profondeur l'enseignement vétérinaire dans nôtre pays pour qu'il soit en adéquation avec les exigences du présent.
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