Influenza aviaire : la faune sauvage commensale serait une sentinelle - Le Point Vétérinaire.fr

Influenza aviaire : la faune sauvage commensale serait une sentinelle

Stéphanie Padiolleau | 07.03.2017 à 18:14:26 |
cadavre de cygne sur une plage
© CrazyD- iStock

L’Anses a été saisie pour évaluer le risque d’influenza aviaire hautement pathogène (IAHP) lié à la faune sauvage.

Selon l’avis rendu le 17 février 2017 par l’Anses, «  les experts estiment que le risque d’infection IAHP lié à la faune sauvage est permanent sur tout le territoire et qu’il se situent toujours au niveau élevé » au moment de la rédaction de l’avis. Le groupe de travail de l’Anses distingue le risque posé par les grands migrateurs, pour lesquels la migration de printemps ( Sud-nord) devrait commencer, et celui que constitue les oiseaux sauvages sédentaires ou petits migrateurs. Une étude de l’avifaune commensale des foyers domestiques effectuée par l’école vétérinaire de Toulouse avec l’ONCSF montre que chez 325 oiseaux de l’avifaune commensale des élevages, prélevés dans ou à proximité de 29 foyers d’influenza IAHP H5N8, tous les échantillons ont été testés négatifs immédiatement après l’abattage des oiseaux du foyers. Cela conduit les experts à conclure que l’avifaune commensale n’a pas un rôle de réservoir du virus, mais plutôt de sentinelle épidémiologique. Ils recommandent toutefois que les éleveurs contactent le réseau Sagir lors de la découverte d’un oiseau sauvage mort sur leur exploitation ou à proximité.

L’agence s’est prononcée en faveur du repeuplement des secteurs désormais indemnes de foyers et assainis, sous réserve du respect de la réglementation, mais surtout à la condition que les exploitations ne soient pas en lien épidémiologique avec la zone réglementée du sud-ouest de la France. 

Stéphanie Padiolleau
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