« La faculté de pharmacie nous a sollicités sur ce projet, reconnaît Gilles Bourdoiseau, professeur de parasitologie et directeur adjoint de Vet’Agro Sup.
L’objectif est de mieux former et informer les pharmaciens à la délivrance du médicament vétérinaire. Qui mieux que les vétérinaires peuvent intervenir sur le sujet ? », interroge-t-il. Souhaitant couper court à toute polémique, Gilles Bourdoiseau précise « qu’il ne s’agit en aucun cas de favoriser la vente de médicaments vétérinaires par les pharmaciens ». Mais de se mettre dans le cadre de la réglementation sur la vente des médicaments vétérinaires. « Et encore une fois, le vétérinaire est certainement le moins mal placé pour parler de ce sujet », fait-il observer.
Pour l’heure, les modalités pratiques de ce diplôme universitaire restent à préciser. « Les enseignements devraient être dispensés par nos enseignants, ceux de Vet’Agro Sup, et nous souhaitons également solliciter les laboratoires spécialisés », annonce de son côté François Locher, doyen de la faculté de pharmacie de Lyon. « La problématique du médicament vétérinaire est vraiment spécifique, nous devons donc y répondre », assure-t-il, rappelant qu’un diplôme équivalent existait déjà au sein de la faculté lyonnaise, il y a quelques années, sans que cela engendre de difficultés particulières. Certes, mais le contexte économique a changé…
Ninon Fourt
