M
i-avril, la Fédération nationale des courses françaises (FNCF) crée une petite surprise en classant, parmi les substances dopantes prohibées, deux plantes largement utilisées dans les compléments nutritionnels pour les équidés : l’éleuthérocoque ( Eleutherococcus senticosus ) et surtout l’harpagophytum ( Harpagophytum procumbens ).L’ Harpagophytum procumbens et son constituant majoritaire, l’harpagoside, possèdent des « propriétés anti-inflammatoires et analgésiques . L’harpagoside inhiberait de manière dose-dépendante la synthèse des prostaglandines (comme les anti-inflammatoires non stéroïdiens), des leucotriènes et la formation du facteur de nécrose tumorale α (TNF α ) » .
C’est la première fois que des substances, qui entrent intentionnellement dans la composition de compléments alimentaires, sont considérées comme dopantes et susceptibles de modifier les résultats d’une compétition. C’est une reconnaissance inattendue de l’efficacité de ces produits.
E. Vandaële
Extrait de La Semaine Vétérinaire 1317