BB, X, Y, Z : le b.a.-ba - Le Point Vétérinaire.fr

BB, X, Y, Z : le b.a.-ba

31.01.2012 à 06:00:00 |
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Vous les côtoyez au quotidien, dans la sphère privée comme au travail, et il vous arrive de ne pas les comprendre. C’est normal, les générations BB, X, Y et Z ont leurs propres caractéristiques, forgées par les évolutions sociétales et technologiques.

Tour d’horizon pour mieux se comprendre et mieux travailler ensemble !

Les générations BB, X, Y et Z ont leurs propres caractéristiques, forgées par les évolutions sociétales et technologiques. Les comprendre (sans pour autant tomber dans le stéréotypage) permet de mieux appréhender les relations privées et professionnelles.
Les BB (pour baby boomers) sont nés approximativement entre 1945 et 1964, les X entre 1965 et 1977, les Y entre 1978 et 1994, et enfin les Z, après 1994.
Chaque génération a connu des événements qui ont influé sur son comportement, notamment face au monde du travail.

Ainsi, pour les BB, la réussite professionnelle est un facteur d’épanouissement. Ses représentants sont, globalement, fidèles à leur entreprise et travaillent dur. Ils fonctionnent culturellement sur l’honneur et la hiérarchie. La rémunération se conçoit à l’ancienneté et selon la formation. Matérialistes, ils sont également les investigateurs des réformes sociales.
Les X, arrivés sur un marché du travail vérolé par le chômage, sont plus pragmatiques qu’idéalistes. Ils se soucient de l’équilibre travail-famille. Dans leur vie professionnelle, l’expérience et l’expertise priment sur le reste. À leurs yeux, le manager ne domine pas à la façon du chef. Il est un membre du groupe et perçu comme un facilitateur. Le X rêve d’une rémunération égalitaire fondée sur l’expérience.
Les Y fonctionnent au contrat et à l’engagement réciproque. Ils veulent des règles du jeu claires. Dans un monde caractérisé par la vitesse et la technologie, ils désirent de l’immédiat, du donnant-donnant, du gagnant-gagnant. Les Y accordent également beaucoup d’importance à l’équilibre entre les vies privée et professionnelle.
Les Z sont plutôt lucides. Ils sont aussi plus “perso” et ne veulent pas entrer dans le monde du travail dans un cadre rigide, dicté par une description de fonction. Les Z ont également soif de liberté : fidélisation, engagement et intégration ne seront peut-être plus d'actualité. Selon les spécialistes, l’une des caractéristiques majeures des Z est leur émotivité.

Aujourd’hui, la génération Y intéresse particulièrement les RH et les managers en entreprise, pour la simple et bonne raison qu’en 2015, ils représenteront près de 40% des actifs.
Pour ses détracteurs, l’Y appartient à la “génération 35 heures”, la génération qui remet tout en cause et détruit les modèles de management existants. Quelques pistes sont données par les professionnels qui ont étudié le sujet pour les managers : clarifier d’emblée le contrat, faire preuve de flexibilité, s’affranchir de la “verticalité” hiérarchique, apporter une réponse rapidement, lui confier des missions “gratifiantes”, veiller à reconnaître son travail, mais savoir aussi le recadrer.
Pour d’autres, cette génération Y ne serait que la partie immergée de l’iceberg des mutations de notre société, engendrées par les baby boomers et peaufinées par les X ! Chaque individu, BB ou X, est susceptible de se reconnaître dans la culture Y, car ils s’adaptent à un environnement social, économique et technologique qui s’est modifié et qui fait évoluer les comportements et les attentes.

Nathalie Devos

Pour l’intégralité de ce dossier, voir La Semaine Vétérinaire n° 1480 du 27 janvier 2012 en pages 25 à 30

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