Abandons et adoptions : les comportements des propriétaires - Le Point Vétérinaire.fr

Abandons et adoptions : les comportements des propriétaires

22.06.2016 à 11:16:56 |
Chien en refuge
© Manuel Faba Ortega - iStock

A la veille des vacances d’été, Wamiz.com révèle les comportements des propriétaires d'animaux de compagnie.

L’enquête a été réalisée sur une base de 4776 propriétaires d'animaux de compagnie par Wamiz qui rappelle dans un communiqué de ce mois de juin que 60 000 chiens et chats seront abandonnés à cette période estivale. Le nombre d'adoptions est en hausse dans les refuges SPA (38 958 en 2015 en progression de 11.8% par rapport à 2014), la durée moyenne de séjour baisse (de 66 jours en 2014 à 53 jours en 2015), mais le nombre d'abandons, lui, ne cesse de progresser.

L’enquête montre que les principales raisons qui poussent les propriétaires à se séparer définitivement de leur animal  sont : des problèmes de comportement de l'animal (36%), des événements familiaux (divorces, décès, naissance d'un bébé) (15%), un déménagement (15%), l'animal est tombé malade (12%), des problèmes financiers (7%), la découverte d'allergies (7%), des problèmes de voisinage (3%), l’hospitalisation et maladie (2%), le manque de temps pour s'occuper de l'animal (2%), le départ en vacances (1%). 
En outre, 70 % des propriétaires d'animaux ne se sentent pas assez informés sur les options qui s'offrent à eux en cas de séparation définitive et forcée avec leur animal. Si les refuges et associations bénéficient d'un fort taux de confiance (à 45.5%), ils pâtissent encore de nombreuses idées reçues : en tête, la croyance populaire qui veut que les refuges ne proposent aucun animal dit « de race », à 34%. En deuxième position, une forte proportion de sondés (30%) se sont vu confier un animal via des particuliers ou des proches tandis que 14% des interrogés redoutaient des problèmes comportementaux. Pour autant, 45.5% d'entre eux assurent faire confiance aux refuges et associations, contre seulement 0.9% envers les animaleries. Les éleveurs sont quant à eux plébiscités à 28.3%, devant les vétérinaires (11.3%) et les particuliers (10.5%).

Pour 85% des sondés qui ont fait le choix d’adopter en refuges, ils étaient avant tout guidés par la volonté de sauver une vie. Les autres raisons s'articulent de la façon suivante : l'animal est déjà stérilisé, pucé, et suivi par un vétérinaire (3.7%), le caractère de l'animal était déjà connu, facilitant l'adoption (3.4%), le manque de confiance dans les animaleries (1.9%), le coût, limité par rapport à celui pratiqué en animalerie (1.8%). 

Source : Wamiz

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