Les difficultés actuelles de recrutement poussent les vétérinaires à s’initier à la culture des ressources humaines. Encore marginale, la démarche fait son chemin et séduit ceux qui s’y impliquent.
Face à la féminisation de la profession vétérinaire, à l’intégration de la génération Y, à la faible digitalisation des entreprises et au manque de culture en ressources humaines, les vétérinaires s’interrogent pour pallier les problématiques de recrutement récurrentes dans les secteurs rural et mixte. Dans un univers longtemps tourné vers les seules techniques de soins, la prise de conscience de la nécessité d’une politique de ressources humaines affirmée commence à faire son chemin.
Le recrutement devient une activité à part entière pour de plus en plus de structures vétérinaires. S’initier à la gestion des ressources humaines nécessite une expertise et, par conséquent, du temps et de l’argent. Se lancer en quête des talents adéquats pour sa clinique ou son cabinet ne s’improvise pas. Cela peut prendre de sept à huit mois, comme en témoignent plusieurs praticiens qui peaufinent la définition du poste et du profil recherché, et qui impliquent l’ensemble de leurs équipes, vétérinaires et auxiliaires. Outre la mise en œuvre d’une réelle stratégie de recrutement, plusieurs facteurs sont à (re)considérer pour réussir son embauche, comme les attentes de la génération Y qui arrive sur le marché du travail, les plans de carrière à proposer dans sa structure ou l’insertion du candidat dans l’équipe de la clinique.
Retrouvez l'intégralité de ce dossier en pages 50 à 55
de La Semaine Vétérinaire n°1677 du 3 juin 2016.
