Le vétérinaire est-il si adaptable ? Mythe et réalités - Le Point Vétérinaire.fr

Le vétérinaire est-il si adaptable ?
Mythe et réalités

Serge Trouillet | 19.05.2016 à 15:16:39 |
veterinaire, ailes
© Ismagilov - iStock

Dans le monde vétérinaire, l’idée prévaut que la démarche clinique est à l’origine de la fameuse force d’adaptation professionnelle des diplômés de ses écoles. Qu’en est-il réellement ? Une thèse vétérinaire propose une lecture plus fine des origines de cette adaptabilité et y formule des hypothèses.

Au sein même de la profession, le discours est immuable : le vétérinaire est doué d’une “rare capacité d’adaptation”. Son quotidien le conduit en effet à prendre constamment des décisions dans les contextes les plus variés. Il peut tout aussi bien se révéler dans des environnements étrangers à la pratique clinicienne ; en témoigne la réorientation du quart des diplômés, avec parfois une carrière prestigieuse pour certains d’entre eux. L’exemple du président du Sénat, Gérard Larcher, contribue, parmi d’autres, à entretenir cette idée. Dans sa thèse « La force d’adaptation professionnelle du vétérinaire : images et réalités », soutenue en 2014, Jean-Étienne Bergemer propose une lecture plus fine des origines de cette adaptabilité. Pour cela, il formule des hypothèses autour d’une vision du vétérinaire capable de créer sa propre adaptabilité par la croyance qu’il a en elle. Cette adaptabilité est le plus souvent associée aux vertus de la formation à la démarche clinique. Des vertus méthodiques, scientifiques et logiques, qui lui donneraient un cadre de pensée transversal. L’argument, invariable, est systématiquement mis en exergue par la profession pour justifier l’aptitude du vétérinaire à s’accommoder des situations les plus inattendues. Cependant, aucune étude ne vient étayer ce discours. L’adaptabilité professionnelle présumée du vétérinaire a-t-elle une réalité ? Pour qui ? La démarche clinique en est-elle l’unique origine ? Telles sont quelques-unes des questions soulevées par ce travail de thèse sur un sujet peu étudié jusque-là.

Retrouvez l'intégralité de ce dossier en pages 42 à 47 de La Semaine Vétérinaire du 20 mai 2016.

Serge Trouillet
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