Avis de l’Anses en médecine équine - Le Point Vétérinaire.fr

Avis de l’Anses en médecine équine

08.04.2016 à 12:08:54 |
Examen du tendon d'un cheval
© AsyaPozniak - iStock

L’Agence vient de rendre son avis sur la saisine relative à l’extension de la liste des substances à bénéfice clinique supplémentaire à d’autres substances d’intérêt en médecine équine.

L’Anses avait été saisie en mai dernier par la DGAL. Le contexte était celui d’une volonté d’élargir le nombre de molécules qui entrent dans la liste des substances dites « essentielles » pour l’espèce équine et qui présentent un bénéfice clinique supplémentaire au sens du règlement européen. Les équidés destinés à la consommation humaine peuvent en effet bénéficier de ces substances, même si leur LMR n’est pas déterminée, en respectant un temps d’attente de 6 mois.

La saisine ambitionnait d’évaluer le respect de ce délai d’attente de 6 mois pour une liste de 17 substances. Ainsi, l’Agence conclut que les résultats de l’évaluation montrent que « le risque pour le consommateur apparaît comme acceptable 6 mois après le traitement par la phénylbutazone et par l’acide ténoïque ». En revanche, « il n’est pas possible de se prononcer sur le risque pour le consommateur dans le cadre de l’utilisation de l’huile de croton. Pour le pergolide mesylate, il est recommandé que les équidés traités ne soient pas destinés à la consommation humaine compte tenu essentiellement de la maladie associée et de la nécessité de maintenir le traitement de l’animal. Au niveau des substances entrant dans la composition de collyres, toujours en fonction des données disponibles et des calculs permettant de définir le temps nécessaire pour atteindre la TTC, le risque est considéré comme acceptable pour la tétracaïne dans le cadre d’un usage lié à l’anesthésie locale de l’œil, pour la tétryzoline, la rifamycine, la synéphrine et la polymyxine B dans le cadre d’un usage lié au traitement local des affections ophtalmiques ».

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