L’Unapl dont le bureau vient d’être renouvelé, ne veut pas être exclue des réformes sociales du pays.
L’Unapl qui fédère 67 syndicats professionnels issus des secteurs de la santé, du droit, des techniques et du cadre de vie, vient de renouveler son bureau. Michel Chassang est réélu à la présidence. Parmi les autres membres de ce nouveau bureau figure Pierre Buisson, président du Syndicat national des vétérinaires d’exercice libéral (SNVEL). L’organisation nationale veut obtenir davantage de poids pour ses adhérents : à commencer par l’attribution d’un droit de veto à ses organisations multi-professionnelles dans le cadre des réformes actuelles dont celle du dialogue social et du Code du travail, puis négocier des accords nationaux adaptés aux besoins de ses professions libérales.
Cette nouvelle mandature s’est fixée trois principaux objectifs, d’ici à 2019 : le premier consiste à défendre le modèle et la réglementation des professions libérales tant au niveau national qu’européen, auprès de la Commission européenne. Le second, qui est loin d’être gagné, porte sur la représentativité patronale : l’Unapl veut être au même niveau que les grandes instances que sont le Medef, la Confédération générale des petites et moyennes entreprises (CGPME) et l’Union professionnelle des artisans (UPA), et sensibiliser les futurs candidats à la présidentielle de 2017 à ce combat. Le troisième axe visé : être mieux représentée auprès des grands organismes tels que le Conseil économique, social, environnemental régional (CESER), la Caisse des allocations familiales (CAF) et l’Urssaf.
