Alors que l’OCDE se penche sur l’avenir des marchés du travail, l’exécutif en France, veut soutenir l’emploi dans les petites et moyennes entreprises.
L’emploi est au cœur des préoccupations des politiques en Europe et de l’Organisation de coopération et de développement économiques, l’OCDE. Comme en témoigne le récent forum sur l’avenir du travail dans un monde numérique, qui a eu lieu à Paris, les 14 et 15 janvier à l'OCDE, et qui a réuni les principaux ministres de l’emploi, du travail et de la protection sociale des pays de l’OCDE. Pour Stefano Scarpetta, directeur de l’emploi, du travail et des affaires sociales de l'organisme, « l’avenir du travail est guidé par au moins trois forces : les changements démographiques, technologiques et la mondialisation ». Selon lui, la numérisation va modifier et continuer à influencer le type d’emplois demandés.
En France, l’exécutif a annoncé ce lundi, sa volonté de relancer les contrats d’apprentissage, qui ont stagné ces dernières années, et d’augmenter le nombre de contrats de professionnalisation (passer de 8000 à 50 000 bénéficiaires). Il a aussi prévu de mettre en place 500 000 formations supplémentaires, cette année, pour les demandeurs d’emploi de qualifications faible. L’Etat devrait participer au financement de ces formations (à hauteur d'1 milliards d'euros).
Aussi, une aide à l’emploi pour les petites et les moyennes entreprises sera accordée pour une durée de deux ans : les entreprises de moins de 250 salariés recrutant un salarié payé entre 1 et 1,3 Smic (en contrat à durée indéterminée ou déterminée, d’une durée de six mois ou plus) devraient se voir exemptées de cotisations sociales (soit un prime de 2000 euros).
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