La place des entreprises libérales dans l’économie française - Le Point Vétérinaire.fr

La place des entreprises libérales dans l’économie française

Clarisse Burger | 03.12.2015 à 15:39:05 |
Le 23e congrès de l’Union nationale des professions libérales (Unapl) au palais Brongniart
© Unapl

L’Unapl veut être mieux reconnue et représentée à l’échelle nationale et européenne, et participer au nouveau cadre légal que le gouvernement s’emploie à bâtir à l’ère du numérique.

Le 23e congrès de l’Union nationale des professions libérales (Unapl), qui a eu lieu, le 27 novembre, au palais Brongniart, l’ancienne Bourse de Paris, a fait le point sur la place de ses entreprises libérales dans l’économie française, actuelle et à venir. Un thème sur lequel se sont exprimés les ministres Myriam El Khomri et Emmanuel Macron, invités à ce rendez-vous annuel. Le modèle libéral aura été ici encensé ; il est plébiscité par les pouvoirs publics et à l’échelle européenne.
À l’heure de la réforme du Code du travail, sur fond d’instabilité du monde du travail et de développement de la transition professionnelle, l’Unapl veut être non seulement mieux entendue auprès de la sphère patronale, mais aussi davantage concertée sur les grands chantiers de réforme du gouvernement. Après avoir exprimé une « pensée pour les victimes des attentats », Michel Chassang, président de l’Unapl, a d’abord tenu à souligner que son secteur, doté d’un gisement important d’emplois, est « une force économique réelle pas toujours reconnue. On ne considère pas assez les professions libérales comme des employeurs, alors qu’elles ont des besoins en ressources humaines ». Son objectif est de transformer l’Unapl en une organisation patronale reconnue au niveau national et interprofessionnel. Il s’agit ainsi de lui donner une place plus importante, de prélégislateur, auprès des pouvoirs publics. « Il faut introduire une meilleure efficacité dans ce système rigide », se plaît à dire Michel Chassang. « Les libéraux sont d’ardents défenseurs du dialogue social, chez qui il fait bon travailler», répète-t-il, regrettant de ne pas être encore consulté pour les accords nationaux interprofessionnels (ANI). Parallèlement, il demande au gouvernement « des mesures d’urgence » pour soutenir ses entreprises, alors que les conséquences des attentats du vendredi 13 novembre se traduisent par une baisse de l’activité, et sont assimilables, selon lui, « à une catastrophe naturelle ».

Retrouvez l'intégralité de cet article en pages 10-12 de La Semaine Vétérinaire n° 1653.

Clarisse Burger
Réagir à cette actualité
Cet espace a vocation à débattre et partager vos avis sur nos contenus. En réagissant à cette actualité, vous vous engagez à respecter les conditions générales d’utilisation de Le Point Vétérinaire.fr. Tout commentaire calomnieux ou injurieux sera supprimé par la rédaction.
Retrouvez toute l’actualité vétérinaire
dans notre application