Tendance à la baisse des ventes d’antibiotiques vétérinaires - Le Point Vétérinaire.fr

Tendance à la baisse des ventes d’antibiotiques vétérinaires

Stéphanie Padiolleau | 22.10.2015 à 11:32:17 |
Antibiotiques
© Sal Burciaga

La tendance générale définie dans le rapport Esvac cache de grandes disparités nationales. Les plus faibles niveaux de consommation sont enregistrés en Norvège et en Islande, les plus hauts en Espagne et à Chypre.

En 2013, 8 122 t d’antibiotiques ont été utilisées pour traiter 54 901 000 t d’animaux dans l’ensemble des 26 pays européens ayant fourni des données au système européen de surveillance de la consommation d’antibiotiques vétérinaires (Esvac). Le traitement oral représente 91,5 % du tonnage (38,2 % en prémélanges, 33,7 % en poudres, 19,6 % en solutions), les préparations injectables, 7,6 %, et les intramammaires, 0,6 %. En quantité, les tétracyclines, les pénicillines et les sulfonamides sont les familles les plus vendues. Les céphalosporines de troisième et quatrième générations se présentent essentiellement sous forme injectable (84 %) et en intramammaires (16 %), alors que, pour les fluoroquinolones, les solutions orales sont majoritaires (78,1 %), devant les injectables (21,9 %). Les prémélanges représentent 36,6 % des macrolides, les poudres, 25,8 %, et les solutions orales, 31,2 %.
81,2 % des produits comportant des antibiotiques contiennent une seule molécule active, 16,8 % en ont deux, 1,9 %, trois, et 0,2 %, quatre (intramammaires).
La quantité moyenne d’antibiotiques utilisée par PCU2 varie considérablement selon les pays, de 3,7 à 425,8 mg/PCU, ainsi que la répartition par molécule. Plusieurs facteurs l’expliqueraient  : les proportions relatives par espèce de la population globale ; le type de production et le mode d’élevage ; les habitudes de prescription des vétérinaires, dans le choix des molécules, la durée des traitements ; les molécules et les formulations disponibles dans chaque pays ; les prix ; la situation sanitaire globale du pays.

Retrouvez l'intégralité de cet article en pages 10-11 de La Semaine Vétérinaire nos 1647 et 1648.

Stéphanie Padiolleau
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