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Les recommandations sur la réduction des menaces biologiques

12.08.2015 à 08:47:14 |
laboratoire d'analyse et de recherche - menaces biologiques
© luchschen-istock

Les recommandations issues de la Conférence mondiale de l’OIE ont été publiées récemment.

Le mois dernier, cette conférence sur la réduction des menaces biologiques a réuni tous les partenaires clés des secteurs de la santé et de la sécurité. Dans le monde entier, les agents pathogènes touchant les animaux, y compris ceux qui sont transmissibles à l’homme, ont le potentiel de s’échapper accidentellement des laboratoires ou d’être utilisés comme des armes biologiques car ils peuvent avoir des répercussions économiques, sanitaires et sociales considérables, ne coûtent pas cher et sont faciles à obtenir rappelle l’OIE.
Les recommandations issues de ces trois jours de conférences sont aujourd’hui disponibles en ligne. L’une des principales conclusions est que la bonne gouvernance des systèmes nationaux de santé animale et de santé publique, qui permet la détection précoce et la prise en charge rapide de tout nouveau foyer de maladie, protège la société et les pays limitrophes des catastrophes potentielles d’origine naturelle, accidentelle ou intentionnelle.
Les principaux acteurs internationaux ont aussi reconnu que les secteurs de la santé et de la sécurité devaient améliorer leur collaboration et parler d’une même voix pour souligner la nécessité urgente d’investir dans le renforcement des systèmes de santé. Les investissements dans les systèmes nécessaires pour soutenir ces politiques devraient être considérés comme prioritaires dans tous les pays. Investir en temps de paix est moins onéreux que de devoir faire face à une situation de crise.

En respectant les normes internationales applicables aux systèmes de santé, publiées par l’OIE et par l’OMS, les pays ont de grandes chances de détecter et prendre en charge les menaces qui pèsent sur la santé animale et humaine. Mais de nombreux pays membres ne sont pas en capacité de répondre à ces normes, ainsi l’OIE, en collaboration avec l’OMS, a établi un cadre exhaustif global pour renforcer parallèlement les systèmes de santé publique et animale. « Nous avons par ailleurs progressé dans la mise en place d’une bonne gouvernance du secteur animal puisque nous avons déjà répondu aux demandes d’assistance de 133 de nos 188 pays membres », a déclaré notre confrère Bernard Vallat, Directeur général de l’OIE.

Source : OIE

A lire aussi :
Renforcer les collaborations face aux menaces biologiques. La Semaine Vétérinaire n°1637 du 3 juillet 2015

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