Rage canine dans la Loire : le point sur l’enquête - Le Point Vétérinaire.fr

Rage canine dans la Loire : le point sur l’enquête

Valentine Chamard | 17.06.2015 à 17:27:37 |
Chien mort de la rage dans la Loire
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L’enquête menée suite à la mort du chien enragé en mai dernier dans la Loire conclut que le foyer serait circonscrit à ce cas.

L’enquête épidémiologique permet de retracer précisément le parcours de Sultan, chiot né en novembre 2014, illégalement introduit en France depuis la Hongrie le mois suivant. Après une visite vétérinaire, il est placé en janvier 2015 sous contrôle officiel pendant 6 mois par les autorités locales (visite mensuelle). Du 21 avril au 7 mai, il séjourne en Algérie (à Alger puis à Sétif). Le 16 mai, il mord le cousin du propriétaire. Deux jours plus tard, il mord le chien d’un voisin, est emmené chez le vétérinaire, où il mord une nouvelle fois le cousin du propriétaire et où il est placé en isolement. Il meurt dans la nuit du 17 au 18 mai. La rage est confirmée le 21 mai (virus de type Africa 1, souche dominante Alger).

 

Aucun animal ayant fait l’objet d’analyse n’est porteur du virus

 

Vingt-cinq personnes ont été vaccinées préventivement. Deux animaux ont été en contact : un chien vacciné et identifié, revacciné et mis sous surveillance, et un chien non vacciné, euthanasié. Vingt-et-un autres animaux ont été considérés comme éventuellement contaminés : deux chiens avec une probabilité de contact faible, qui ont fait l’objet d’une visite vétérinaire, trois chiens errants identifiés, placés sous surveillance, treize chats errants (une campagne de capture a été mise en place du 23 au 26 mai), dont deux euthanasiés, les onze autres étant mis sous surveillance, un chat retrouvé mort et deux chats dont la contamination a été officiellement exclue, mais néanmoins placés sous surveillance. « Pour le premier cas, l'enquête judiciaire se poursuit. Concernant les animaux euthanasiés ou le chat retrouvé mort, les résultats d’analyse de leur encéphale sont revenus négatifs. Pour l'instant, le cas semble donc circonscrit au chien Sultan », conclut notre consoeur Nathalie Guerson, Directrice Départementale de la Protection des Populations de la Loire.

Valentine Chamard
1 commentaire
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Francois BAECKEROOT, Vétérinaire le 18-06-2015 à 09:07:57
J'espère que le propriétaire sera lourdement condamné pour l'exemple et la crédibilité de l'Etat (de la prison ferme me semble approprié) car, si son chien était sous surveillance, il a délibérement enfreint un arrêté préfectoral.
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