Les experts de la santé animale (OIE) communiquent sur Ebola - Le Point Vétérinaire.fr

Les experts de la santé animale (OIE) communiquent sur le virus Ebola

Le nom de l'auteur ici | 07.10.2014 à 11:57:49 |
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L’organisation mondiale pour la Santé Animale (OIE) met à disposition une fiche d’information sur le virus Ebola qui sévit actuellement en Afrique. Les experts de l’OIE mettent notamment en exergue les observations épidémiologiques et les connaissances scientifiques sur le virus, en incluant le réservoir que peuvent constituer les animaux.

Le virus Ebola est extrêmement contagieux comme le rappelle l’OIE et peut affecter les hommes, mais aussi les primates comme les gorilles, les chimpanzés et d’autres singes. L’animal infecté peut devenir une source de transmission.

Les premiers foyers ont été rapportés chez l’homme au début de l’année 2014 en Guinée et au Libéria. Le virus s’étend actuellement au Sierra Leone et au Nigeria. La source initiale demeure floue. La maladie se transmet actuellement entre les humains. Il n’y a pas de preuve que l’animal continue à jouer un rôle dans la dispersion du virus. Des études de terrain et épidémiologiques démontrent que les chauves – souris frugivores sont des hôtes de ce réservoir naturel. Elles ne présentent pas de signes cliniques. Ces résultats nécessitent encore d’être approfondis.

Eviter le contact avec les animaux sauvages, dont les chauves – souris, les singes et les rongeurs dans les zones touchées
Le virus Ebola pourrait être transmis initialement à partir d’animaux comme les chauves – souris et les primates aux hommes à travers les activités de chasse et de conservation des animaux sauvages malades ou morts, et la consommation de viande de brousse non cuite. Dans les zones rurales, les chauves – souris frugivores sont une source populaire de viande pour les hommes et sont préparées à la main pour être déshydratées, fumées et/ou cuites. La contamination de l’homme peut donc s’effectuer par cette voie, et par la consommation de fruits contaminés par la salive ou les fèces de chauves – souris dans les zones touchées.

L’OIE recommande donc d’éviter le contact avec la faune sauvage et les espèces affectées dans les zones concernées par le virus Ebola. Elle encourage aussi la vigilance des services vétérinaires dans ces pays.

M.N.

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