Ces vétérinaires qui ont mis les pieds dans le hors-sol - Le Point Vétérinaire.fr

Ces vétérinaires qui ont mis les pieds dans le hors-sol

Nathalie Devos et Lorenza Richard | 11.09.2014 à 12:40:00 |
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Ils sont peu nombreux par rapport à l’effectif total de notre profession. Pourtant, ils sont garants de la santé de millions de porcs, de volailles, de lapins, d’abeilles et de poissons.

Les vétérinaires qui exercent en hors-sol endossent une importante responsabilité en termes tant économique que de santé publique. Ils apprécient leur métier, même si, dans les filières apicoles et aquacoles, ils se heurtent encore respectivement à des réticences de la part des apiculteurs ou à un manque de reconnaissance officielle. En 2014, ce sont près de 720 vétérinaires recensés par l’Annuaire Roy qui ont déclaré avoir une activité hors-sol, dont un peu plus de 320 qui s’y consacrent à plein temps. L’âge moyen de nos consœurs et confrères est de 45 ans. Ces filières attirent plus les hommes que les femmes, mais ces dernières représentent toutefois 30 % des intervenants, contre 20 % en 2004.

Un réel potentiel attractif
Le réel potentiel attractif de ce secteur repose sur les espèces variées, les activités de conseils, la stimulation intellectuelle procurée par les affections de groupe rencontrées et les nouvelles maladies émergentes, l’évolution des méthodes d’élevage, les aspects épidémiologiques, microbiologiques et virologiques, mais aussi par la possibilité d’établir un diagnostic grâce aux analyses. Cela permet d’aller au bout de son raisonnement sans avoir de frustration intellectuelle. “L’outil laboratoire” est en effet omniprésent en hors-sol. Autre avantage : le confort de ne pas avoir d’astreintes nocturnes. Au sein des structures (groupements et autres), il est ainsi possible d’aménager son temps de travail. Cependant, comme dans d’autres secteurs d’activité, des contraintes subsistent, telles que la paperasserie. Des consœurs et confrères témoignent de leur activité au quotidien.

Retrouvez l’intégralité de notre dossier en pages 27 à 32 de La Semaine vétérinaire n°1596

Nathalie Devos et Lorenza Richard
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