La génomique offre des perspectives prometteuses à la filière équine - Le Point Vétérinaire.fr

La génomique offre des perspectives prometteuses à la filière équine

Le nom de l'auteur ici | 26.08.2014 à 10:35:02 |
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Dans le cadre des Jeux équestres mondiaux qui se tiennent actuellement en Normandie, un colloque intitulé « La sélection génomique et l'élevage du cheval : la révolution ? » s’est tenu à Caen le 25 août. Il réunissait les professionnels de la filière équine.

Ce colloque a été organisé par la Société hippique française (SHF) et la Fédération internationale des stud-books de chevaux de sport (WBFSH). Notre confrère, Philippe Monget (T87), de l’INRA de Tours y participait à l’occasion d’une conférence sur la sélection génomique dans l’espèce bovine, pour mettre en perspective les acquis de cette espèce qui pourraient s’appliquer aux chevaux à termes. Thomas Mark, professeur à l’Université de Copenhague a abordé l’espèce équine.

Le séquençage complet de l’ADN du cheval a fait évoluer bien des approches, avec la possibilité d’utiliser des marqueurs génétiques. En France, le génotypage des chevaux se sport se développe petit à petit. L’utilisation de la génomique est déjà présente dans l’espèce bovine pour appréhender les performances de production, les reproducteurs, certaines maladies. La gestion des populations y est aussi avancée.

Dans l’espèce équine, les travaux de génomique n’ont sont encore qu’à leur début, mais ils offrent des perspectives intéressantes : génétique, maladies, aptitudes, médecine sportive, dopage, etc. Un programme de recherche des déterminants génétiques de l’ostéochondrose chez le cheval est par exemple mené.

Axel Kahn, Directeur de recherche à l’Inserm, a mis en perspective la génomique avec le clonage. C’est une méthode de plus selon lui.

Bref, de nombreux outils deviennent aujourd’hui accessibles aux éleveurs et aux propriétaires. Le dialogue entre les chercheurs, les éleveurs, et les vétérinaires est d’autant plus intéressant qu’il permettra de mettre en place une stratégie de sélection plus pertinente.

Voir aussi le dossier de La Semaine Vétérinaire n°1492 du 11 mai 2012 en pages 29 à 35

1 commentaire
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Anonyme le 26-08-2014 à 16:12:28
La génomique, comme toutes les sciences "-omiques" peut devenir particulièrement pertinente en dopage, où les techniques pour tenter de tricher s'affinent. Cela ouvre des perspectives intéressantes en santé : maladie génétique, etc. Dommage qu'elle ne soit encore qu'embryonnaire et surtout, la filière équine n'a pas développé une approche des populations comme le font les différentes filières des animaux de rente.
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