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Pourquoi adhérer à une association de commerçants

Françoise Sigot
| 03.07.2014 à 15:14:16 |
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Ces structures juridiques permettent de faire entendre sa voix auprès d’élus, d’échanger avec la clientèle dans un cadre non professionnel et de bénéficier d’avantages collectifs.

Les vétérinaires sont de plus en plus nombreux à faire partie d’une association de commerçants, qui rassemble bien au-delà de son appellation. En effet, ces structures juridiques regroupent aussi bien les commerçants que les professions libérales et les artisans. C’est pourquoi, de nombreux praticiens franchissent le pas, à l’instar de François Chausse, vétérinaire au Thor (Vaucluse) : « Même si je suis présent dans cette ville de 8 000 habitants depuis 26 ans, je n’adhère à l’association de commerçants que depuis deux ans. Avec satisfaction, car même si mes fonctions de trésorier me prennent un peu de temps, le fait d’échanger avec d’autres professionnels et de prendre part au dynamisme de la ville est très positif ».
Piliers du développement d’un quartier ou d’une commune, ces entités participent au dynamisme local. Avec plus de 8 000 associations de commerçants, la France est particulièrement bien dotée. Implantées dans des villes, ces structures juridiques prennent part à la vie locale. En faire partie est non seulement l’occasion d’échanger avec ses collègues, de mettre en commun ses connaissances ou une activité, mais aussi de peser sur certaines décisions municipales et d’être informé en amont des divers projets. Aussi, les manifestations organisées par ces associations renforcent les liens entre les professionnels et leurs clients.

Échanger dans un cadre non professionnel
Le dynamisme est la principale mission mise en avant par les acteurs de ces associations. « Celles-ci sont impliquées dans la vie de la commune ou du quartier et dans son développement, explique Georges Sorel, président de la Fédération française des associations de commerçants (FFAC). Les manifestations qu’elles organisent sont de véritables éléments structurants. Ainsi, elles œuvrent pour l’évolution des activités économiques, mais pas seulement. »
Contrairement aux craintes de certains vétérinaires, ces initiatives ne sont pas incompatibles avec leur métier sous réserve, bien entendu, de ne pas tomber dans l’excès. « Je ne fais jamais de prix d’appel ou de promotions à l’occasion des manifestations que l’association organise, dévoile François Chausse. En revanche, pour la fête des Mères, nous offrons chaque année des billets de tombola. C’est le seul événement à caractère semi-commercial auquel je participe, puisque je donne également des billets à mes clients. » Reste que ces animations génèrent ponctuellement un trafic susceptible de bénéficier aussi aux vétérinaires. Au-delà de l’aspect purement commercial, ce sont également des moments privilégiés d’échange avec la clientèle dans un autre cadre que celui de la clinique ou du cabinet.

Retrouvez l'intégralité de cet article dans La Semaine Vétérinaire n°1592 en pages 34 et 35.

Françoise Sigot
3 commentaires
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Anne Boulestin, Vétérinaire le 03-07-2014 à 18:42:17
Ah ? On est des commerçants ? Je croyais que les vétérinaires étaient une profession de santé ? Je serais curieuse de savoir si les pharmaciens adhèrent aussi à des associations de commerçants. En nous qualifiant nous-mêmes de commerçants, nous dégradons l'image de la profession, nous cessons d'être les médecins des animaux pour devenir les vendeurs d'antibiotiques et de vermifuges récemment dénoncés par une certaine émission de télévision. Ressaisissons nous !
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Jean-Pierre COQUELET, Vétérinaire le 03-07-2014 à 18:51:35
Je plussoie..... J'ai toujours refusé de me considérer comme un commerçant et je n'envisage pas de changer si possible.
J'ai donc refusé les propositions d'adhésion à l'association locale. Qu'en pense d'ailleurs l'Ordre si chatouilleux sur notre statut..?
Je pratique avec fierté l'Art Vétérinaire...
Plutôt le statut "d'intermittent du Spectacle " .....?
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Clarisse Burger, Vétérinaire le 04-07-2014 à 17:40:11
L'article parle d'associations qui concernent aussi bien les commerçants que les professions libérales, l'appellation de ces entités étant trompeuse, comme le signale l'auteur dès le début de l'article que je vous recommande de lire dans notre numéro 1592. Les confrères cités pointent l'intérêt d'échanger non seulement avec les autres professionnels de la commune mais aussi avec les élus et les propriétaires d'animaux, dans un autre cadre que la clinique.
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